Quelle génération est la plus libérale et laquelle est la plus conservatrice, selon une étude ?

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La multinationale Ipsos a présenté la dernière édition de son rapport de perspectives. Dans l’édition de cette année, le cabinet a analysé la dynamique démographique qui se produit dans le monde entier pour obtenir une image plus large de chaque génération.
L’un des points clés abordés dans l’étude concerne les tendances idéologiques qui persistent parmi les différents groupes de population.
Parmi les données les plus frappantes, il a été révélé que, contrairement à la croyance populaire, les jeunes générations ne sont pas aussi progressistes qu’on le croit souvent.

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Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de définir les différents types de génération. Les groupes pris en compte dans cette recherche sont : la génération Z, la génération X, les Millennials et les baby-boomers.
Commençons par les baby-boomers . Ce groupe comprend les personnes nées entre 1946 et 1964. Elles sont nées après la Seconde Guerre mondiale, à une époque de croissance démographique, et beaucoup sont maintenant à la retraite ou proches de la retraite. Ils se distinguent également par le fait qu’ils constituent une génération dotée d’un grand poids électoral et économique.
La génération X comprend les personnes nées entre 1965 et 1980, qui ont grandi dans des contextes de changement social, de divorces plus fréquents et d’entrée des femmes sur le marché du travail. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui occupent des postes de direction et font le pont entre les générations analogiques et numériques.
Les Millennials sont nés entre 1981 et 1996 et sont considérés comme la première génération véritablement « numérique », ayant grandi dans un environnement avec Internet, les téléphones portables et les médias sociaux. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui fondent une famille ou mènent des projets d’entreprise.
Enfin, la génération Z comprend les personnes nées entre 1997 et 2012. Elles sont considérées comme très adaptables, visuelles, autodidactes et actives dans les causes sociales. Aujourd’hui, beaucoup sont adolescents ou entrent sur le marché du travail ou à l’université.

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Passons maintenant au sujet de l’idéologie. L’étude a posé diverses questions liées à l’égalité des sexes, à l’amélioration personnelle, à la parentalité, à l’identité de genre et à l’avortement.
Lorsqu'on leur a demandé si les participants considéraient qu '« un homme qui reste à la maison est moins un homme », la balance penchait positivement parmi les Millennials et la génération Z. Plus précisément, 19 % (femmes) et 28 % (hommes) considéraient cette situation comme synonyme d'une perte de virilité.
Lorsqu'on leur a demandé s'ils estimaient que « le succès dépendait de soi-même » , les réponses affirmatives ont été réparties comme suit : Génération Z (38 %), Millennials (40 %), Génération X (43 %) et Baby Boomers (49 %).
Concernant l’avortement, les résultats sont restés neutres. Du côté de la génération Z, entre 47 % et 61 % pensent que cela devrait être légal. La position des baby-boomers penche également vers le oui, avec 61 % d'approbation.
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