Valence libère ses rêves en s'imposant face à Getafe

Il n’y avait pas de visages tendus ni de peur à Mestalla. Il y a quelques jours, Valence s'est transformé en une équipe fiable qui a mis fin aux souffrances de ses supporters, qui réalisent désormais leur rêve de revenir en Europe. Le match contre Getafe a été une récompense dès le début, une célébration, une raclée au milieu d'un bain de soleil dans un stade souvent plongé dans l'obscurité. [ Narration et statistiques : 3-0 ].

Le but sur penalty de Pepelu a déclenché un désir refoulé que personne n'osait verbaliser. D'abord la permanence, puis... tout ce qui vient. Et ce ne sont que des calculs pour voir à quel point la Conférence et la Ligue Europa sont proches ou éloignées. Ils ont été déclenchés par une passe de Javi Guerra sur le côté droit où Luis Rioja courait pour centrer dans la petite surface pour Hugo Duro , qui a été taclé sans hésitation par Alderete . Débarrassé de l'angoisse de vivre à la limite, Pepelu, qui effectuait son deuxième départ consécutif, a regardé Soria, s'est accroché et a placé le ballon juste à l'intérieur du poteau. En cinq minutes, le jeu semblait sous contrôle. Dans les 40 prochaines minutes, résolu.

Getafe a tenté de se réveiller avec un coup franc d'Alderete depuis le bord de la surface qui a envoyé Mamardashvili voler pour le dévier en corner puis arrêter le tir suivant à bout portant. Le match est devenu tendu avec des fautes qui ont déclenché des protestations de Mestalla, et il était difficile de trouver une certaine fluidité dans le jeu, ce que Corberán a demandé à plusieurs reprises depuis la touche. Il fallait contrer l'agressivité des Blues, mais le manuel de jeu de l'entraîneur valencien dit que cela se fait avec domination.

Javi Guerra est apparu à plusieurs reprises dans cette tâche. Son combat pour Milla jusqu'à la ligne de but s'est terminé par un mauvais dégagement du joueur madrilène, qui a été transformé en passe décisive pour Diego López, infaillible dans la surface. Il a tiré du pied gauche qui a touché la main de Soria, mais il n'a pas pu l'empêcher d'entrer dans son but. En 18 minutes, Valence avait remporté le match avec une confiance impossible à imaginer cette nuit du 13 décembre à Valladolid où, avec 12 points, ils sombraient au bas du tableau.

Personne ne l'oublie, et cela se traduit par des cris de « Peter, vas-y maintenant », avec la même douleur que toujours mais moins d'anxiété, car l'équipe s'est accrochée à la Première Division et à l'ambition. Il ne pourra peut-être pas rattraper son retard, car le lest du premier tour était excessif, mais il le poursuit même en surmontant des erreurs comme celle d' Almeida dans son face-à-face avec David Soria. Diego López avait tiré seul devant le gardien et le Portugais avait raté son tir.

Il n'a même pas fallu deux minutes à Valence pour se racheter et terminer la première mi-temps sur une déroute assurée. Hugo Duro s'est échappé sur une contre-attaque avec Domingos Duarte devant, ce qui a conduit à un penalty, risquant l'expulsion. Cordero Vega et la VAR lui ont pardonné, mais le meilleur buteur de Valence a battu Soria pour déclencher des minutes folles pour Valence dans lesquelles il a contrôlé un Getafe absolument défiguré, que seule la tête de Peter Federico sauvée par un Mamardashvili inspiré a tenté de sauver.

Il n'est pas surprenant que les supporters de Valence aient regardé le classement à la mi-temps et aient réinterprété les paroles de Karol G qui résonnaient sur le terrain : Que se serait-il passé s'ils avaient rencontré Corberán plus tôt ? Depuis le début de l'année 2025 sous ses ordres, ils totalisent 33 points, neuf victoires, six nuls et seulement trois défaites en 18 matchs.

C'est cette fiabilité qui explique pourquoi Getafe a eu du mal à réagir en seconde période malgré les remplacements de Bordalás. Il s'est protégé des expulsions en retirant Alderete du terrain et en renforçant le flanc gauche avec Coba. Le banc valencien a répliqué avec un changement de système et trois défenseurs centraux pour se lancer sur les ailes. Cependant, le match a été entaché de fautes et d'arrêts de jeu comme celui qui a provoqué le choc et le remplacement d' André Almeida .

Valence a eu du mal à se rapprocher de la surface, et les jambes de Getafe lui ont permis de presser avec plus de détermination que de précision. Les entraîneurs avaient déjà en tête le match de milieu de semaine, et sur le terrain, il n'y a eu que quelques avertissements et peu d'occasions. C'est pourquoi la foule, protestant contre les décisions constamment fautives de Cordero Vega , a préféré célébrer. Ils n'étaient plus à l'aise avec une avance de 3-0 depuis septembre 2023 et se sont amusés à encourager Corberán pour la première fois cette saison et à exhorter Enzo Barrenechea , prêté par Aston Villa, à rester à Mestalla.

C'est la tâche qui est désormais en cours dans un club qui aborde toujours les marchés des transferts avec des toiles d'araignée dans les poches, même si cet entraîneur et ces joueurs, qui ont allumé un rêve, méritent bien plus.