La police de la circulation recherche les auteurs du vandalisme de sept radars
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Sept radars fixes appartenant àla Direction générale de la circulation (DGT) ont été vandalisés ces derniers jours. Les radars, installés sur les routes conventionnelles, ont coûté jusqu'à 67 000 euros. C'est pour cette raison que la Police de la circulation va lancer une enquête pour localiser les auteurs et leur faire payer la réparation ou le remplacement de ces derniers. Les auteurs risquent également des peines allant jusqu'à trois ans de prison pour avoir commis un délit de dommage, tel que défini dans le Code pénal, en plus de devoir payer une amende.
La DGT, qui a annoncé aujourd'hui qu'elle allait intenter des poursuites judiciaires contre les auteurs, a dénoncé la destruction des radars à divers postes de la Garde civile, qui a ouvert plusieurs enquêtes pour les arrêter. Les radars sont situés dans la Communauté de Madrid (2), en Castille-La Manche (2), en Castille-et-León (2) et dans la Communauté de Valence (1) et des mesures légales sont donc prises à leur encontre.
Le délit de dommage est défini dans le Code pénal dans ses articles 263 à 267, qui envisagent une série d'actions qui provoquent une diminution de la valeur patrimoniale du bien d'autrui et dont le bien juridique protégé est le patrimoine. L'article 2 établit un type aggravé qui comprend une peine d'emprisonnement d'un à trois ans et une amende de 12 à 24 mois, qui est commise lorsque les circonstances suivantes se produisent, indicatives de l'intention de l'auteur de causer un préjudice plus grave : « Lorsque le dommage vise à empêcher le libre exercice de l'autorité ou est réalisé à la suite d'actions menées par l'autorité dans l'exercice de ses fonctions. Également lorsqu'elles sont commises contre des fonctionnaires publics ou contre des particuliers qui, comme témoins ou de toute autre manière, ont contribué ou peuvent contribuer à l'exécution ou à l'application des lois.
Le Service de la circulation a rappelé que ces dégâts ne se limitent pas à des atteintes aux biens publics, mais affectent également la sécurité routière. Selon la DGT, le but de ces radars est de surveiller les points des routes où il y a un plus grand danger ou où un plus grand nombre d'accidents ou de victimes ont été détectés.
Les agents de l'Unité de la Circulation et de la Sécurité Citoyenne de la Garde Civile ont reçu l'ordre de renforcer la surveillance aux points où sont installés des radars pour éviter que ce type d'actes ne se produise. De plus, des caméras de surveillance ont été installées, directement reliées aux Centres de Gestion de la DGT afin de détecter d'éventuels sabotages et permettre une action immédiate des patrouilles de la Garde Civile.
Selon Traffic, entre 10 et 15 % de tous les accidents de la route et 30 % des accidents mortels de la route sont le résultat direct d'une vitesse excessive ou inappropriée selon le Rapport thématique sur la sécurité routière consacré à la vitesse publié par l'Observatoire européen de la sécurité routière en 2021 et le rapport sur la gestion de la vitesse du Centre de recherche sur les transports (ITF).
Selon ces rapports, la gestion de la vitesse devrait inclure, entre autres mesures, la surveillance policière et le contrôle automatique de la vitesse avec les instruments qui le permettent et qui couvrent tous les usagers de la route (y compris les conducteurs étrangers) et le développement du contrôle de section (contrôle des vitesses moyennes sur des sections d'une route), d'où la recommandation que les différents pays continuent de promouvoir son utilisation.
Le 10 janvier, le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a annoncé l'installation de 122 nouveaux radars fixes et sectionnels tout au long de cette année. Au total, 24 d'entre eux étaient opérationnels dans 10 provinces à la fin du mois de janvier. Plus de 1 100 conducteurs ont été signalés par les radars de la Direction générale de la circulation (DGT) pour conduite à grande vitesse en 2024.

Je suis rédacteur au sein de l'unité éditoriale d'EL PAÍS, un journal que j'ai rejoint en 1994 pour travailler dans la section de Madrid. J'ai collaboré avec SER, Onda Madrid, TVE, Telemadrid et Cuatro, entre autres médias. Diplômé en journalisme de l'Université Complutense de Madrid, je me spécialise en délits et tribunaux. Je suis également avocat et criminologue.
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