"On traverse toutes les générations, c’est super chouette": le festival des Nuits Carrées clôture une 19e édition « record » à Antibes

Pop, rap, electro... La musique a été bonne au festival des Nuits Carrées, installée sur l’esplanade du Pré-des-Pêcheurs, de jeudi à samedi dernier. Une 19e édition riche en couleurs, dont le directeur, Sébastien Hamard, dresse le bilan.
Trois mots pour décrire l’édition 2025 ?
Humaine, incroyablement musicale et carrée… Très carrée (rires). On est sur une édition record, avec une fréquentation très homogène qui affiche quasiment complet chaque soir, avec plus de 9 800 sourires de festivaliers. La plus grande fierté que l’on peut avoir, c’est celle-là. Et la particularité de cette édition, c’est que les visiteurs ont été au rendez-vous très tôt, ils sont venus dès l’ouverture jusqu’à la fermeture et ont profité pleinement de l’expérience.
Un cru victime de son succès, avec des petits couacs au niveau des distributions de boissons [notre édition du 14 juin] ?
On a mis en place des dispositifs assez ludiques qui nous ont fait défaut le premier soir, qui ont créé des files d’attente un peu pénibles. Notre rôle en tant qu’opérateur culturel, c’est d’accompagner les restaurateurs locaux [une quinzaine de commerçants, artisans et restaurateurs d’Antibes Juan-les-Pins] a des plus grands volumes. Nous avons raté la première marche mais après ça a été impeccable, on a su relever la barre.
Pour vous, quels ont été les temps forts marquants ?
Il y a eu le show de Ben Mazué, un spectacle assez incroyable. On a aussi eu un grand moment avec Soolking, un artiste de musique urbaine très exporté à l’international. Les parents venaient accompagner les enfants, ça a été un beau moment. La clôture électro avec Bakermat a bien fonctionné et pareil pour la venue de Théodora le dernier soir. Par nos choix de programmation, on essaie de conserver cette mixité du public. On traverse toutes les générations, c’est super chouette.
Quoi de prévu pour les prochaines éditions, notamment la vingtième en 2026 ?
On a plein d’envies. On aimerait célébrer les vingt ans comme il se doit en restant dans des formats qui plaisent. En 2026, on travaillera plus sur le contenu que le contenant, peut-être avec des clins d’œil aux vingt dernières éditions.
Var-Matin