C'est quoi ces statues d'animaux colorées qui ont fait leur apparition à Saint-Raphaël?

Un bestiaire multicolore a envahi le centre de Saint-Raphaël, signé Richard Orlinski. Considéré comme l’artiste français le plus vendu à l’international, le plasticien a ponctué la cité de l’Archange de touches de résines animalières au travers du cœur de ville.
Gorilles, crocodile, requin ou encore ours, cerf et éléphant, un curieux manège de sept œuvres a pris possession des lieux jusqu’au 21 septembre.
Si le fameux Wild Kong est une œuvre emblématique de Richard Orlinski, gueule ouverte sur des crocs effrayants, martelant son torse de ses poings menaçants, l’artiste parisien fait une entrée fracassante dans le monde l’art en 2004 avec sa première et néanmoins iconique œuvre du crocodile, une sculpture en résine rouge vif puissante et évocatrice.
Laquelle trône, en majesté, devant le centre culturel raphaëlois. Si les œuvres de l’artiste avaient été vandalisées, à Nice, en juin 2023, l’accueil raphaëlois est sans partage.
Face aux mâchoires acérées du saurien monumental, les regards étonnés se succèdent, piqués de curiosité.
Passants conquis"J’aime beaucoup!" glisse Geneviève dans un rire, "ça accroche le regard, on ne peut pas le louper ça c’est sûr!" Un point de vue que partage un attroupement de séniors, amusés.
"C’est pas mal du tout, on le regarde avec plaisir!" lancent Jacqueline et Georges, de concert, et leur ami Michel d’ajouter, l’œil taquin: "Le seul regret c’est qu’on ne peut pas faire le tour de la ville sur son dos. Pour descendre à la plage ce serait pas mal au lieu de prendre le vélo!"
Face au requin qui expose le clinquant de son jaune face à la plage du Veillat, André, Fréjusien, immortalise l’exposition à ciel ouvert, boîtier photo à la main.
"Ça change un peu, c’est flashy, c’est sympa et la lumière du matin est plus douce pour les mettre en valeur! À Saint-Raphaël, on met souvent l’art dans la rue et j’adore ça!"
Sous la grande roue, les passants s’attardent face à un "wild kong" monumental, d’un rouge pétant, les yeux tournés vers l’horizon de la baie raphaëloise, en gardien de la cité de l’Archange.
Var-Matin