« Comme un parfum de lavande » de Sinan Antoon : fragments d’Irak

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Sinan Antoon signe un beau roman sur le déracinement autour des destins de deux réfugiés irakiens aux États-Unis. ZUMA PRESS/MAXPPP
Grande voix de la littérature arabe, Sinan Antoon signe, autour des destins croisés de deux réfugiés irakiens aux États-Unis, un beau livre sur le déracinement et la mémoire.
Que reste-t-il d’un pays quand on le quitte ? Une langue (bien que vivant aux États-Unis depuis 1991, Sinan Antoon n’écrit ses romans qu’en arabe), des réminiscences de musique, de sons, d’odeurs. Des souvenirs. Mais c’est fragile, les souvenirs. Les deux héros de Comme un parfum de lavande, le troisième et beau roman de Sinan Antoon, se battent d’ailleurs, chacun, avec leur mémoire.
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