Dominique Fortier jette son fil
%3Aquality(70)%2Fcloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com%2Fliberation%2FD2NOHMYITNE7XFWZSWKG5FZSJM.jpg&w=1280&q=100)
Chaque semaine, coup d’œil sur l’actualité poétique. Retrouvez tous les articles de ce rendez-vous ici.
Un secret se cache dans le livre de la poète québécoise Dominique Fortier : celui de la fin d’un amour. Il se glisse avec une pudeur extrême entre les vers, apparaît sur la page là où on ne l’attend pas. Le motif récurrent du funambule entre deux royaumes, qui parcourt le livre, est à l’image de cette autrice née à Québec en 1972 et qui publie, sur deux continents, des romans, des traductions et des essais, des livres de littérature jeunesse et, pour une rare fois, un livre de poésie, le seul jusqu’à maintenant. Notre-Dame de tous les peut-être est donc l’exception.
Dominique Fortier voudrait faire un autre livre, confie-t-elle à même le texte, mais le jeu poétique s’impose. Le sujet, avec sa forme, lui sont comme tombés dessus. «Ces pages ne sont pas le livre que je voulais faire mais c’est le seul que je puisse écrire, en une nuit j’ai perdu toutes les autres langues, il ne me reste plus que celle-ci, que je ne peux oublier car je ne l’a
Libération