Exposition : à Port-Louis, la Libération dans l’objectif de Germaine Kanova

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Des zouaves du 2e bataillon de zouaves portés, unité affectée au Combat Command 3 (CC3), sont postés devant Fützen . 26 avril 1945 Germaine Kanova
À l’occasion des 80 ans de la libération de la poche de Lorient, une exposition rend hommage à Germaine Kanova. Première Française correspondante de guerre, elle immortalise l’humanité au milieu de la violence des combats avec un sens du cadrage affûté.
Dans la poudrière de la citadelle de Port-Louis, aux avant-postes de la rade de Lorient (Morbihan), des clichés en noir et blanc témoignent du regard unique de Germaine Kanova sur la Libération. Longtemps méconnue, cette photographe d’exception sort enfin de l’ombre grâce à une rétrospective que lui consacre, cinquante ans tout juste après sa mort, le Musée de la marine (1). On peut également voir certains de ses clichés au Mémorial des martyrs de la déportation, à Paris, dans le cadre d’une exposition sur la découverte des camps organisée par l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG) (2).
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