Festival de Cannes 2025 : Jafar Panahi, l’évidence d’une Palme d’or
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(De gauche à droite) Le cinéaste irakien Hasan Hadi, lauréat de la Caméra d’or pour « The President’s cake », le cinéaste iranien Jafar Panahi et l’actrice iranienne Hadis Pakbaten à Cannes (Alpes-Maritimes), le 24 mai. VALERY HACHE / AFP
Le cinéaste de 64 ans a été récompensé pour Un simple accident, tourné clandestinement dans son pays. Sa Palme d’or couronne le parcours d’un réalisateur engagé et démontre toute la puissance et la vitalité du cinéma iranien, malgré les contraintes imposées par les autorités de la république islamique.
Il a levé les deux bras en signe de victoire, puis est resté quelques minutes assis dans son fauteuil, savourant le moment. Jafar Panahi, 64 ans, était visiblement ému, samedi 24 mai, en recevant la Palme d’or pour Un simple accident, trente ans exactement après avoir été récompensé ici même par la Caméra d’or pour son premier film, Le Ballon blanc. Autorisé pour la première fois en quinze ans à se rendre au Festival de Cannes, le cinéaste iranien dissident en a profité pour lancer un appel à la liberté dans son pays.
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