Musique. Julien Clerc sort un album ce vendredi, avec un hommage à son frère disparu Gérard Leclerc
Dans Une vie, disponible ce vendredi, Julien Clerc chante les méandres de l’existence, de l’amour à la perte accidentelle de son frère, le journaliste Gérard Leclerc, auquel il dédie « une musique pas triste ».
À 77 ans, Julien Clerc sort son 28e album ce vendredi. Intitulé Une vie, il a été réalisé par Benjamin Biolay, dans lequel le chanteur collabore notamment avec Serge Lama, Didier Barbelivien, Gaëtan Roussel et Carla Bruni.
Plus de 50 ans après ses débuts, l’interprète de Ma préférence assure que sa longévité est en grande partie liée aux paroliers qui l’ont accompagné : « Je suis compositeur donc toute ma vie j’ai cherché des auteurs et j’en ai trouvés. Je crois que d’avoir travaillé avec tous ces auteurs différents, ça m’a permis de durer, de me renouveler musicalement. » Le premier extrait de cet opus, Les Parvis, inspiré de l’hommage rendu par le compagnon d’une enseignante tuée par un élève en 2023, avait donné le ton : des chansons à texte et une voix au vibrato reconnaissable entre mille.
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Une autre chanson, Saint-Nazaire, écrite par le parolier Paul École, relate la perte accidentelle de son frère, le journaliste Gérard Leclerc, dans un accident d’avion le 15 août 2023 à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), à l’âge de 71 ans. « Je voulais qu’il y ait une chanson sur lui dans l’album et si possible que le texte me permette de faire une musique pas triste. J’étais très heureux de ce qu’il avait trouvé, cette idée de deux frères qui cherchent à s’envoler, l’un sur son piano et l’autre dans son avion. Il y a eu très peu de chansons que j’ai réclamées dans ma vie », explique Julien Clerc.
Le chanteur se prépare à une nouvelle tournée à partir de février 2026 qui le conduira jusqu’au 9 octobre 2027 à l’Accor Arena à Paris, un concert symbolique : « À cinq jours près, je pourrai fêter mes 80 ans dans cette salle où j’ai été le premier Français à chanter et où je ne suis surtout jamais retourné depuis ! »
Pour garder la forme, Julien Clerc confie « nager trois fois par semaine » et « faire attention » à lui. « Mais il ne faut pas trop expliquer comment tout ça se passe derrière le rideau. C’est la noblesse de notre métier. Que ça paraisse facile comme ça, même si ça ne l’est pas toujours. Il faut garder un peu de magie. »
Le Progres
