Alternatives végétales : les marques Sojasun et Sojade veulent monter en graine
%3Aquality(70)%2Fcloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com%2Fliberation%2FYM4IFF4BPZG63HTLXS5VR7FHF4.jpg&w=1280&q=100)
Ce n’est pas le meilleur chapitre de la success story familiale du petit industriel breton devenu pionnier du végétal en France. Le fabricant des yaourts Sojasun et leur version bio Sojade, le groupe Olga (anciennement Triballat-Noyal) s’est séparé en 2024 de sa marque de traiteur végétal (steak, plats préparés). En tout, le groupe de 1 350 collaborateurs avec un chiffre d’affaires d’environ 345 millions d’euros sur l’exercice 2022-2023 a cédé environ 15 % de son activité (traiteur et fromageries) à plusieurs acteurs du secteur. Même si les salariés concernés par la cession ont pu être recasés, le groupe a connu de nombreux départs volontaires l’an dernier et un plan social à l’été d’une vingtaine de postes, selon le délégué syndical CFDT Christopher Roy, et la secrétaire du CSE Simone Porcher. «On peut comprendre la stratégie d’entreprise de se séparer de ses activités non rentables, mais ça a été dur socialement», soulignent-ils. «Il y a eu l’arrivée de gros acteurs comme Herta [sur la charcuterie végétale, ndlr]. Cela demandait trop d’investissements» pour rester dans la course, justifie la coresponsable RSE, chez Olga, Cécile Legrand. Marginale il y a quelques années, l’offre d’alternatives aux produits carnés – qui peuvent être nommés «steaks» ou «saucisses», comme l’a décidé le Conseil d’Etat le 28 janvier – ou laitiers, a explosé.
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