Au Royaume-Uni, l’échec de la privatisation des foyers pour jeunes

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Au Royaume-Uni, l’échec de la privatisation des foyers pour jeunes

Au Royaume-Uni, l’échec de la privatisation des foyers pour jeunes
Un panneau affichant une note « bien » de l’Ofsted à l’école primaire St. Luke’s CE, à Tower Hamlets, à Londres, le 2 septembre 2024. YUI MOK / PRESS ASSOCIATION IMAGES/MAXPPP

Le rapport d’inspection est digne d’un roman à la Dickens : « Les enfants vivent dans une coquille vide. Les parties communes du foyer exhalent une forte odeur déplaisante, elles sont sales, mal entretenues et il y fait froid. Il y a un trou dans le mur d’une chambre à coucher et il manque un tiroir à la commode. Une ampoule nue est suspendue au plafond. » Tels sont les mots de l’autorité britannique d’inspection des écoles et des foyers, au sortir d’une visite d’Ofsted, une maison abritant quatre enfants à Walsall, au centre de l’Angleterre, en janvier.

Cette résidence est gérée par le groupe privé Cambian, le plus important exploitant de foyers pour jeunes au Royaume-Uni, avec plus de 200 unités sous son égide. Il appartient à CareTech, une société sise à Nevis, dans les Caraïbes, détenue par les entrepreneurs d’origine kenyane Farouq et Hamon Sheikh et la société d’investissement Three Hills.

Contacté, Cambian indique par l’entremise de son avocat Jonathan Coad « opérer plusde 190 foyers dont 81 % ont été jugés “bien” ou “exceptionnels” par l’autorité en charge de leur régulation », précisant que le groupe « investit des montants importants pour s’assurer que ses foyers soient maintenus au plus haut niveau possible ». Les manquements identifiés dans le rapport susmentionné « sont le résultat d’une défaillance de gestion et ont été immédiatement corrigés », assure-t-il.

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Le Monde

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