Frédéric Maris (CGT ArcelorMittal) : « Nous craignons que qu’il ne reste rien de Florange d’ici à 2030 »

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Deux cents emplois devraient être prochainement supprimés sur le site lorrain du groupe de sidérurgie. Frédéric Maris, délégué syndical CGT de l’aciérie mosellane, dénonce une stratégie purement financière et alerte sur les risques de désengagement.
Treize ans après la fermeture de leurs hauts-fourneaux, symbole des stratégies financières de Mittal, les salariés de l’aciérie de Florange s’attendent à nouveau au pire. Derrière la récente annonce de la suppression de près de 200 postes sur le site mosellan et des retards d’investissement pour la décarbonation de la production, la CGT redoute un désengagement progressif de la multinationale et une fermeture définitive d’ici à 2030. Le délégué syndical CGT du site, Frédéric Maris, assure que la nationalisation pourrait être la solution aux errements de Mittal.
Quasiment 200 emplois devraient être supprimés sur le site de...
L'Humanité