Kering : De l’automobile au luxe, le recrutement hors norme de Luca De Meo
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Moins 9 % pour l’un, plus 12 % pour l’autre. Lundi, la Bourse de Paris n’a pas attendu la confirmation officielle, tombée vers 18 heures, juste après sa clôture, pour s’emballer autour de l’arrivée à la tête de Kering de l’Italien Luca De Meo, en partance de Renault. Pendant que le titre du groupe de luxe fondé par François Pinault s’envolait, celui du constructeur automobile se ratatinait, entraînant de part et d’autre des variations virtuellement équivalentes à plusieurs milliards d’euros de capitalisation.
Pour Kering, dirigé depuis 2005 par François-Henri Pinault – le fils de son père, qui va rester président du conseil d’administration – ce choix de nouveau directeur général est aussi crucial qu’inattendu dans un moment où le groupe est à la peine. Luca De Meo, 58 ans, n’a en effet jamais travaillé dans le secteur du luxe, lui qui a fait toute sa carrière dans l’automobile, de Volkswagen à Fiat en passant par Lancia. Attendu aux manettes du numéro 3 mondial du luxe (ex aequo avec Chanel), sa tâche s’annonce donc ardue. En Bourse,
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