Le «conclave» des retraites se réserve une réunion de la dernière chance le 23 juin
Il est arrivé un moment, dans la soirée de ce mardi 17 juin, où l’on a bien cru mort et enterré, sur un constat d’échec, le «conclave» sur les retraites de François Bayrou. Mais la créature du Premier ministre, lancée en février pour permettre aux acteurs sociaux de réviser la réforme de 2023 tout en atteignant l’équilibre financier du système de retraites en 2030, bouge encore. Au moins jusqu’au lundi 23 juin, date de ce qui devrait, cette fois, être la vraie dernière séance.
C’est Jean-Jacques Marette, l’ancien directeur général des retraites complémentaires de l’Agirc-Arrco, un homme rompu aux négociations sociales, qui a proposé ce que Christelle Thieffine, la cheffe de file de la CFE-CGC, appelle l’«opération de la dernière chance». Concrètement, il s’agira de travailler sur un texte, rédigé par l’équipe de Jean-Jacques Marette, tentant d’opérer une ultime synthèse sur les sujets les plus cruciaux de la discussion, qui sont la pénibilité, l’âge de départ et le financement du régime. Ou bien d’acter purement et simplement l’impossibilité d’un accord.
Si l’échec a paru probable, c’est parce que les échos syndicaux qui parvenaient à la presse, au fil de la journée de mardi, racontaient un verrouillage complet des discussions par la partie patronale, accusée par Christelle Thieffine de vouloir «planter la négo», mais sans en assumer la responsabilité – autrement dit, en attendant que ce soient les syndicats qui claquent la porte.
On en était là, absorbant des bon
Libération