Le dilemme de Shein en France est aussi celui d’autres entreprises chinoises à l’étranger

Le 5 novembre, l’ouverture, très médiatisée, du premier point de vente physique de l’entreprise d’ultra-fast-fashion Shein au sein du grand magasin BHV Marais, à Paris, a mis en évidence l’opposition entre deux approches : celle de jeunes consommateurs en quête d’une mode à bas prix, et celle de personnalités politiques et économiques hostiles à l’implantation du géant de l’e-commerce. L’analyse des médias chinois.
“Malgré les polémiques” sur la marque chinoise Shein, l’ouverture de son premier point de vente physique, mercredi 5 novembre, au sein du grand magasin parisien BHV Marais, a tout de même “attitré une foule exceptionnellement nombreuse”, constatait dès le lendemain sur WeChat Tang Xiaotang, blogueur chinois spécialisé sur la mode.
Celui-ci relevait également que, devant le grand magasin parisien, “un grand nombre de militants écologistes et de personnalités politiques et économiques françaises” tentaient de bloquer l’implantation de Shein. “La confrontation entre les deux parties reflète dans une certaine mesure les divisions extrêmes de la politique et de l’économie mondiale”, commentait le blogueur.
Les critiques suscitées par l’arrivée de Shein dans un grand magasin parisien, ne visent pas seulement Shein, mais reflètent un “sentiment accumulé depuis des années”, décortique le grand portail chinois Sina dans sa rubrique Science et technologie. L’article souligne le contexte “non négligeable” de cet événement : depuis une décennie, de nombreux détaillants français et marques locales ont été durement touchés par l’essor du commerce en ligne, ce qui “a accru le sentiment de crise chez les Français”.
Le site relève que les pionniers de la fast-fashion sont des marques comme l’esp
Courrier International



