« Ma cheffe pensait que je pouvais confier mon fils au premier venu. J’ai dû expliquer que j’avais un enfant, pas un chat »

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« Ma cheffe pensait que je pouvais confier mon fils au premier venu. J’ai dû expliquer que j’avais un enfant, pas un chat »

« Ma cheffe pensait que je pouvais confier mon fils au premier venu. J’ai dû expliquer que j’avais un enfant, pas un chat »

Par Louise Auvitu

Publié le

Pour Nadia, engagée dans une carrière militaire, difficile de concilier la vie professionnelle et personnelle

Pour Nadia, engagée dans une carrière militaire, difficile de concilier la vie professionnelle et personnelle CHARLOTTE FU POUR « LE NOUVEL OBS

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Série Nadia s’est engagée dans l’armée avec conviction. Quinze ans plus tard, sa situation a changé. Désormais mère d’un petit garçon qu’elle élève seule, elle a le sentiment de courir du matin jusqu’au soir. Et regrette le manque de flexibilité de son employeur.

Si Nadia (le prénom a été modifié), 36 ans, a choisi de faire carrière dans l’armée, c’était par « devoir ». « J’avais à cœur de servir mon pays », dit celle qui a rejoint la Grande Muette il y a plus d’une quinzaine d’années. Aujourd’hui, elle occupe un poste de gestionnaire RH au sein de l’état-major, dans une ville du sud de la France. Un milieu dans lequel la flexibilité n’est pas de mise. Nadia n’a pas droit au télétravail – alors qu’elle estime que son poste ne requiert pas une présence en continu sur site –, et est assujettie à des horaires très stricts. Avec du recul, cette maman solo d’un petit garçon âgé de 7 ans a pris conscience que son employeur – l’Etat – n’a pas toujours eu un regard compréhensif. « Et ce n’est pas près de changer », soutient-elle, un brin dépitée. Elle témoigne :

« Quand j’ai annoncé que j’attendais un bébé, les félicitations ont été très succinctes. Immédiatement, mon responsable a insisté pour que je vienne au bureau tout au long de ma grossesse. Le père de mon enfant était lui aussi militaire. Aussitôt après la naissance, j’ai choisi de le suivre en mission à l’autre bout du monde et de prendre un congé parental. Mais cela s’est mal passé : j’ai été victime de violences conjugales. Depuis 2020, il a i…

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