Sanofi, CMA CGM ou LVMH pactisent avec Trump ? Prescrivons-leur une bonne cure de patriotisme économique !
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Le capitalisme mondialisé et ses champions du CAC 40 n’ont pas de patrie, ou plutôt, ils n’ont qu’un drapeau : celui des superprofits et des dividendes reversés aux actionnaires. Tout l’inverse du monde du travail et de l’immense majorité des salariés français qui ont des fins de mois difficiles, mais savent ce qu’est le patriotisme économique, par conviction autant que par nécessité. Nul besoin d’être un vieux marxiste désabusé pour buter sur cette froide réalité : les premiers ont une fâcheuse tendance à tourner le dos à leur pays dès que le vent de l’argent tourne ; les seconds défendent désespérément leurs emplois balayés par les vagues de délocalisation et sont les meilleurs avocats du «made in France». Ce n’est pas binaire, c’est factuel.
On en a une nouvelle illustration dans l’annonce faite mercredi 14 mai au soir par le labo pharmaceutique Sanofi, qui veut «investir au moins 20 milliards de dollars aux Etats-Unis d’ici à 2030» pour y augmenter «considérablement ses dépenses de recher
Libération