Série, épisode 4. Marie-Julie Bonnin vue par son patron, l’ex-footballeur Philippe Lalanne : « une fille très structurée, travailleuse »
Ancien pro reconverti dans l’événementiel et le tourisme d’affaires, Philippe Lalanne a engagé Marie-Julie Bonnin, séduit par son sourire et sa rigueur professionnelle
« On s’est vus trois fois, ça a matché aussitôt ! » Philippe Lalanne a engagé Marie-Julie Bonnin en janvier dernier, au sein de son agence Tutti Quanti d’événementiel et de tourisme d’affaires. Et ne croyez pas que l’ancien footballeur pro, 59 ans, passé par les Girondins en 1991-1992 (1), l’ait recruté sur son nom et sa bobine, il avait au contraire des critères hypersélectifs.
Soit « une personne qui véhicule mes valeurs, celles de mon entreprise, un sportif, pour le goût du travail, le courage. Venu d’un sport où la vie des athlètes est un peu compliquée, qui demande beaucoup d’abnégation, d’efforts pour des revenus souvent limités et difficiles à pérenniser. L’athlé me semblait parfait, c’est une discipline que j’adore, en plus. »
« J’ai contacté un ancien équipier de Libourne, Claude Deriau-Reine, aujourd’hui à la Direction régionale des sports (DRAJES), en lui demandant s’il avait ce profil, une fille, pour la rigueur, la précision. Claude m’a donné deux noms en insistant sur un : Marie-Julie Bonnin. »
« On s’est rencontrés deux trois fois, et vous connaissez Marie-Julie : un sourire sur pattes et, en même temps, une fille très structurée, qui prévoit tout. On a échangé, elle aussi m’a questionné sur ma reconversion, un vrai partage. »
Créer son réseauLa collaboration a débuté le 1er janvier 2024. « En indépendante, elle développe au sein de l’agence la marque OFF Event, autour du luxe, de la gastronomie, de l’événementiel. Elle est chargée de créer sa communauté, son réseau, autour de cette marque.

MJB/OE
En parallèle, elle est formée par une personne de chez nous à la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises (RSE) pour développer cet aspect et ces valeurs au sein des événements. Organiser des déplacements sur des événements particuliers, c’est le but à moyen terme. »
Son contrat ? « On l’a joué simple. Elle travaille quand elle peut. Je lui ai dit : « Je sais ce que c’est : la priorité, c’est ta carrière sportive, ça dure dix ans, tu y vas à fond. » Un sportif de haut niveau ne peut pas être sûr de son emploi du temps : une blessure, et ce sont des séances de kiné sur l’agenda, ou alors un meeting qui se rajoute. En plus, MJ est sérieuse, travailleuse. Avec elle, on est tranquille. Quand elle peut, elle bosse. »
(1) Il a aussi joué, notamment, à Libourne, Alès, Reims, Gueugnon, Bastia de 1984 à 1996.
Retrouvez ici l’ensemble des volets de notre série « Une saison avec Marie-Julie Bonnin »
SudOuest