Syrie, Gaza, Roumanie et Mexique : les informations de la nuit

L’Union européenne (UE) lève les sanctions contre la Syrie. L’Union européenne (UE) a levé l’ensemble des sanctions économiques contre la Syrie “afin de contribuer au redressement de ce pays déchiré par la guerre”, a déclaré mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. L’UE “offre ainsi au pays une nouvelle bouée de sauvetage après l’éviction de Bachar el-Assad”, commente Al-Jazeera. “Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une Syrie nouvelle, inclusive et pacifique”, a expliqué Mme Kallas dans un message publié sur X à l’issue de réunions avec des ministres à Bruxelles. “L’UE a toujours soutenu les Syriens au cours des quatorze dernières années, et continuera de le faire”. Ce changement de cap des 27 fait suite à celui des États-Unis, qui avaient annoncé le 13 mai la levée des sanctions contre Damas. “La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie”, a réagi devant la presse à Damas le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad Al-Chaibani.
Les négociations sur une trêve à Gaza “n’ont toujours pas abouti”, selon le Qatar. Les récents pourparlers de cessez-le-feu à Gaza au Qatar “n’ont toujours pas abouti”, ont déclaré mardi les médiateurs qataris, évoquant un “désaccord fondamental” entre les deux parties, Israël et le Hamas, rapporte ABC News. Le Hamas a affirmé mardi qu’Israël “ne prenait pas les négociations au sérieux”, assurant que le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou prolongeait “au jour le jour le séjour de sa délégation à Doha sans engager de négociations sérieuses, et qu’aucune véritable discussion [n’avait] eu lieu depuis samedi dernier”. Le bureau de M. Nétanyahou a affirmé pour sa part que le Hamas avait refusé “la proposition américaine de libération des otages”. L’État hébreu a rappelé mardi “pour consultation” ses hauts responsables chargés des négociations à Doha, ne laissant dans la capitale qatarie que ses “équipes de travail”.
Présidentielle en Roumanie : le perdant d’extrême droite réclame l’annulation du scrutin. Le leader de l’extrême droite roumaine, George Simion, a annoncé mardi qu’il allait “contester sa défaite à l’élection présidentielle” du 18 mai devant la Cour constitutionnelle, “alléguant une ingérence étrangère” de la France et de la Moldavie, écrit Politico. M. Simion, qui avait reconnu sa défaite au soir du second tour, a été sèchement battu par le candidat proeuropéen Nicusor Dan, crédité de 53.6 % des voix. “Nous disposons désormais de preuves irréfutables de l’ingérence de la France, de la Moldavie et d’autres acteurs” et d’un “effort orchestré” pour “imposer un résultat qui ne reflète pas la volonté souveraine du peuple roumain”, a-t-il assuré. Politico rappelle que l’élection présidentielle avait dû être convoquée de nouveau “après l’annulation d’une première élection en novembre dernier, en raison de soupçons d’ingérence russe”.
Deux proches collaborateurs de la maire de Mexico assassinés en pleine rue. La secrétaire personnelle et un proche conseiller de la maire de Mexico, Clara Brugada, ont été assassinés par balles mardi dans un quartier central de la mégapole, victimes d’une “agression directe”, rapporte El Universal. Les agresseurs présumés de Ximena Guzmán et José Muñoz, tous deux membres du parti de gauche Morena de la présidente Claudia Sheinbaum, ont pris la fuite à mobylette. Mme Sheinbaum, ancienne maire de Mexico, a promis que l’enquête irait “au fond des choses” et que “justice” serait faite. “L’assassinat de Guzmán et Muñoz est l’attaque la plus grave contre des fonctionnaires de la capitale depuis celle d’il y a cinq ans” contre Omar García Harfuch, alors chef de la police de la capitale, et nommé depuis ministre fédéral de la Sécurité par la présidente mexicaine, observe l’édition américaine d’El País.
Courrier International