« Trop de fonctionnaires » : pourquoi le projet de sabrer dans les effectifs de la fonction publique va coûter cher à l’État

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Le gouvernement prépare le terrain à une baisse des effectifs dans la fonction publique, en vue d’atteindre ses 40 milliards d’économies dans le budget 2026. Comme à chaque poussée austéritaire, le discours fallacieux sur le poids des fonctionnaires revient comme une obsession, qui a pourtant démontré ses effets délétères : dégradation du service public, incapacité à réduire le déficit, et coûts supplémentaires pour les caisses de l’État.
Face A : des services d’urgence aux abois, des élèves sans enseignants, des guichets de La Poste et des impôts qui ferment à tour de bras. Face B : un gouvernement qui rempile avec la même rengaine sur l’hypertrophie supposée des services publics et de son nombre de fonctionnaires. Encore une fois, la dissonance est flagrante entre la réalité renvoyée par le terrain et les récentes annonces de l’exécutif, visant à revoir à la baisse les effectifs de la fonction publique, en vue de trouver coûte que coûte les 40 milliards d’euros d’économies pour son budget 2026.
En attendant les annonces sur ces arbitrages prévues le 14 juillet, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin et son homologue de l’Économie, Éric Lombard, préparent le terrain. Ils ont lancé de concert l’offensive dès le 8 juin : la première en pointant, sur le ton de l’évidence,...
L'Humanité