A Champigny-sur-Marne, dans le club de judo de Clarisse Agbégnénou, la section haut niveau menacée de fermeture

Forte d’une longévité record, de huit médailles olympiques – dont trois titres (2000, 2016, 2021) – et d’une myriade de sacres européens et mondiaux, elle est devenue incontournable dans le paysage du judo français. Elle ? La section haut niveau du Red Star Club Champigny Judo (Val-de-Marne). Une structure fondée il y a près de trente ans, avec l’idée avant-gardiste de mettre en place des conditions optimales d’entraînement pour les femmes.

Séverine Vandenhende, championne olympique à Sydney (Australie) en 2000, Emilie Andéol, sacrée à Rio de Janeiro (Brésil) en 2016, Clarisse Agbégnénou, couronnée à Tokyo en 2021 et médaillée de bronze à Paris en 2024, et Amandine Buchard, vice-championne olympique dans la capitale française l’an dernier, sont venues tour à tour garnir son armoire à trophées. Cependant, bien que le parcours des « RSCC Girls » s’apparente à une histoire à succès, celle-ci est aujourd’hui menacée.

En effet, les finances de la section sont dans le rouge : « Il manque 100 000 euros à notre structure pour terminer cette année sportive, explique le club dans un communiqué. Des sponsors privés qui s’étaient engagés à nous soutenir après les Jeux olympiques de Paris n’ont pas renouvelé leur concours. D’autres, eux-mêmes confrontés à des difficultés économiques, se sont désengagés ces dernières semaines ». La cellule haut niveau subit aussi de plein fouet la baisse du budget du sport de l’Etat et la réduction du soutien des collectivités locales.

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