A l’Euro féminin de basket, des sélections affaiblies par l’essor de la WNBA

Ces dernières années, l’équipe de France féminine n’est pas passée loin. Sacrées championnes d’Europe pour la deuxième fois en 2009, les Bleues ont depuis enchaîné les podiums mais sans jamais remonter sur la plus haute marche. Mais les vice-championnes olympiques aux Jeux de Paris 2024 abordent la prochaine échéance continentale, organisée du 18 au 29 juin en Italie, Grèce, République tchèque et Allemagne, avec ambition. « Nous sommes en quête de la plus belle des médailles », a prévenu Jacques Commères, le directeur technique adjoint de la Fédération française de basket-ball (FFBB) à l’orée du tournoi.

Cet objectif pourrait toutefois être revu à la baisse en raison du forfait de plusieurs cadres de la sélection, engagées au même moment avec leurs formations respectives de WNBA. La saison de la Ligue nord-américaine féminine de basket, pendant de la NBA masculine, a débuté au mois de mai et se déroule jusqu’en octobre, période habituellement prévue pour les rendez-vous régis par la Fédération internationale de basket (FIBA), comme l’Euro.

« Il y a un vrai problème avec les calendriers et les joueuses en pâtissent », verbalisait la capitaine des Bleues, Valériane Ayayi, en conférence de presse au début de juin. L’ailière en sait quelque chose, elle qui a évolué aux San Antonio Stars en 2015 – désormais dénommées Las Vegas Aces.

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