Au Biarritz Olympique, «beaucoup ne veulent pas savoir qui met l’argent, mais pourquoi Pierre-Edouard Stérin le met-il ?»
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Que peut bien chercher Pierre-Edouard Stérin à Biarritz ? Le milliardaire catholique français, à l’agenda politique réactionnaire affiché, a débarqué il y a un an dans la cité balnéaire du littoral basque, en investissant dans son club de rugby professionnel, le Biarritz Olympique (BO). En juin 2024, il avait assuré vouloir «faire rayonner» le club de rugby nationalement et internationalement. Via une fiducie, montage financier complexe, le fonds d’investissement de Stérin, Otium, s’était alors engagé sur une garantie de deux millions d’euros par an, pendant trois ans, afin de répondre aux besoins des dirigeants du BO. Ils sont criants.
Lundi 19 mai, le club de Pro D2 a été rétrogradé administrativement en Nationale, la troisième division française, en raison de sa «situation financière dégradée». De quoi laisser planer la perspective d’une prise de pouvoir du fonds d’investissement de Pierre-Edouard Stérin, baptisé Otium, sur l’institution basque centenaire. Otium pourrait en effet devenir propriétaire à la place de Shaun Hegarty, ancien joueur du club devenu président du conseil de surveillance il y a un an, dont la presse spéciali
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