Avec le Dauphiné, le cycliste Romain Bardet met fin à sa carrière
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En 2017, Romain Bardet est un coureur censément au faîte de son art. A la veille de sa participation sur le Tour, qu’il achèvera pour la deuxième année consécutive sur le podium, lesté d’une charge écrasante, l’espoir plombé d’un maillot jaune français à l’arrivée de la Grande boucle depuis Hinault en 1985, il assure à Libération : «Pour l’instant, la ligne directrice du Tour de France me convient, je ne suis pas lassé de revenir pour défendre mes chances, dans une grosse machinerie dont je connais bien les rouages. Un temps, j’ai été tenté de découvrir le Tour d’Italie. Finalement, je ne regrette pas du tout d’avoir fait l’impasse : la course ne m’aurait sans doute pas convenu. A contrario, je sens une excitation saine qui monte en moi à l’approche de ce Tour de France.»
Bardet, brossé comme l’un des «intellos» du peloton, phrasé et lexique toujours rigoureusement étudiés, n’a pas coutume de déparler. Alors, comment relire ces affirmations ? Le coureur de 34 ans endosse ce
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