Basket : injouable, le Paris Basketball détruit Monaco et se rapproche du sacre

Le Paris Basketball n’est plus qu’à une victoire du titre après avoir écrasé Monaco mardi soir, à l’Adidas Arena, lors de la deuxième manche des finales de Betclic Elite.
Une victoire ? Une démonstration. Guidés par TJ Shorts (28 pts), les Parisiens l’ont emporté face à Monaco (92-67) ce mardi, à l’Adidas Arena, lors de la deuxième manche des finales du championnat de France. Ils mènent 2-0 dans la série et pourraient donc être sacrés dès vendredi, à Gaston-Médecin, lors de la troisième manche. Toujours privés de Mike James et Daniel Theis, les Monégasques ont pris le bouillon lors du premier acte (-18). Ce n’était guère mieux après le repos. Pire en fait. Pas d’adresse, pas d’idée et jusqu’à 31 points de retard. Le tout face à une escouade parisienne en état de grâce. Injouable pour les doubles tenants du titre, qui devront réaliser un authentique exploit (voir en bas de page) pour faire la passe de trois. Rappelons que le PBB, créé en 2018, a déjà remporté la Leaders Cup, l’Eurocoupe (2024) et la Coupe de France (2025). Jamais le championnat.
D’abord plombé par son adresse de loin (0/9 à 3 pts pour commencer), Paris résistait grâce à sa défense et à Shorts (6-7). C’était chaud entre Jaiteh et Cavalière, avec une antisportive pour Blossomgame et la musique de Rocky dans la salle (7-7, puis 7-9). Et l’adresse arrivait côté parisien, avec une défense toujours plus étouffante. Herrera d’abord, Hifi et Shorts ensuite, avant un nouveau stop et un panier facile pour ledit Shorts (20-10, puis 20-13 fin 1er QT). Paris réattaquait fort, très fort, avec Shorts une tête au-dessus de tout le monde (29-17). Et la panne sèche pour l’ASM, aphone en attaque. La défense parisienne n’y était, évidemment, pas pour rien. Le magnifique alley-oop de Jaiteh, à trois minutes de la pause ? Seulement le septième panier des joueurs de la Principauté, qui ont, un temps, tourné à moins de 25% aux tirs. Indigent (35-17, puis 37-19). La Roca Team n’était finalement qu’à -13 à la pause (41-28 MT). Pas cher payé Monaco, à 31% aux tirs, dont 2/10 de loin et 7 pertes de balle… Déjà 15 unités pour ce diable de TJ Shorts.
Et ce dernier n’avait pas terminé son chantier. Filoche de loin pour le MVP de la saison, suivi d’un autre triple, de Ward celui-delà, et d’un panier de filou de Shorts, encore lui (49-31). Impactant lors du match 1, Jaiteh était régulièrement doublé : pas un souci pour Paris, sachant que Monaco ne rentrait rien ou presque. Le basket, c’est facile comme ça... Et en face Herrera marquait à 10 mètres (52-34)… Insolent. La Roca Team se perdait et le festival parisien à trois points continuait : Hommes, Ouattara deux fois, Jantunen (64-40). Injouable (70-42, puis 70-45 fin 3e QT). L’adresse, ça va ça vient. Après avoir accusé un retard de 31 points (76-45), Monaco montrait des signes de vie (83-60). Las, trop de fautes, de ballons perdus et de deuxièmes ballons lâchés. Et le talent du PBB, aussi, une adresse folle en prime. Les vice-champions d’Europe n’ont pas existé, avec ce dunk de Jantunen en forme de bouquet final : «Mais qu’est-ce qui s’est passé, on les a chicotés», chantaient les fans parisiens (92-62, puis 92-67 score final). Balade.
lefigaro