Basket : «Le sentiment d’être inarrêtable ? Par moments, oui», jubile le meneur de Paris, TJ Shorts, assurant que «ce n’est pas fini»

Le coach parisien et son meneur star ont répondu aux questions de la presse après la démonstration face à Monaco, mardi, lors du match 2 des finales de Betclic Elite.
Tiago Splitter (coach du Paris basketball, après la démonstration contre Monaco ) : «L’équipe était concentrée, elle a suivi le plan, des individualités ont fait de bons matchs, comme ce garçon qui est assis à côté de moi (TJ Shorts), mais d’autres aussi, l’équipe a été bien au rebond, on a mieux shooté en seconde période… Beaucoup de contributions de beaucoup de gars pour gagner. Les remplaçants ? Nadir (Hifi) a poussé le tempo, ça aide à faire s’écrouler leur défense sur lui et ça ouvre des opportunités de tirs pour les autres. Le match 3 ? Ce n’est pas fini. C’est pour cela que c’est au meilleur des cinq manches. Il faudra être concentrés, ce sera le match le plus dur vendredi.
Le dernier match à l’Adidas Arena pour beaucoup de joueurs et Tiago Splitter? Il y avait une belle ambiance, le public nous a poussés. Il y avait de l’émotion, c’est vrai, mais il faut se méfier, ça peut vous amener dans la mauvaise direction... (…) C’est bien d’avoir gagné, on est heureux, mais on sera de retour au travail dès demain. La routine : repos, revoir les images, être prêt, massages, soins... Il faut rester concentré et surtout les respecter, c’est le finaliste de l’Euroligue, l’une des meilleures équipes d’Europe.»
TJ Shorts (meneur du Paris Basketball) : «On est plus matures (que l’an dernier), on apprend toujours des défaites, on connaît bien Monaco aussi. On apprend de nous-mêmes, de ce qu’il faut améliorer pour gagner. Et les nouveaux joueurs aident aussi, surtout Yak (Ouattara), qui a été si précieux pour Monaco par le passé et qui peut nous guider sur leur manière de fonctionner. Cette combinaison donne confiance. Alpha Diallo et Terry Tarpey en face ? Il faut donner du crédit à mes coéquipiers, les coaches. Mes coéquipiers me soutiennent, m’aident à être dans mes spots et les coaches dessinent des actions pour que j’aie des positions plus faciles. Ce n’est pas simple face à ces défenseurs mais je crois en mes coéquipiers, mes coaches et le travail que j’effectue. Je fais ce que j’ai fait toute la saison. Le sentiment d’être inarrêtable ? Par moments, oui. Quand vous êtes dans la zone comme ça, vous avez le sentiment que la défense aura tort, quoi qu’elle fasse. Que ça rentre ou pas, il faut juste que je pense au tir d’après. Parfois, vous mettez plus de tirs, parfois moins, là c’était un bon jour. Quand vous êtes dans ce rythme, cette dynamique, vous avez le sentiment que tout va rentrer.
La dernière à l’Adidas Arena pour plusieurs joueurs et le coach ? C’est dur de penser à cela dans une série comme ça. Le but est de gagner la série, le titre. Pas de secret, c’est possible que ce soit le dernier match mais je suis concentré sur le titre, je fais en sorte de ne pas écouter ce genre d’émotion du coup. Si proche du titre ? On ne peut pas être satisfaits. On n’a encore rien fait, on n’a fait que notre travail en gagnant les matchs à la maison. Ce sera le match le plus dur de la saison à Monaco vendredi. On a confiance en nous, dans le plan de jeu et ce qu’on a fait toute la saison. On ira là-bas avec le maximum de concentration et d’effort, et j’espère qu’on repartira avec le trophée. Monaco ? Ils vont essayer d’être plus physiques. Il faut essayer des choses quand d’autres ne marchent pas. Ce sera intéressant de voir ce qu’ils font. Mais ma concentration est sur notre équipe, pas la leur, on essaiera d’être encore meilleurs. On sera préparés quel que soit leur plan et on essaiera de gagner. Plus d’énergie ? Je ne sais pas. On a eu le même calendrier, ils ont joué un peu plus de matchs. Je ne sais pas quel est leur niveau d’énergie, le nôtre est très élevé. Il faut se reposer et tout donner car ce sera encore plus dur à Monaco.»
Propos recueillis en conférence de presse
lefigaro