« Ce n’est pas la pire des addictions » : Nacer Bouhanni, l’ancien cycliste qui ne peut plus se passer du sport
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Entre Ironman, marathon ou duathlon, l’ancien champion de France de cyclisme est devenu accro aux sports d’endurance depuis sa retraite cycliste. Il veut même briguer un nouveau titre national.
Par Christophe Bérard, envoyé spécial à Nancy (Meurthe-et-Moselle)En cyclisme, l’après-carrière est une course à plusieurs voies. Beaucoup, même si cela reste un peu tabou dans le milieu, prennent celle de la descente psychologique ou physique. Avec le corps qui grossit ou la chute dans des addictions comme l’alcool ou les médicaments. D’autres compensent au contraire par une activité sportive presque exacerbée, voire doloriste. Nacer Bouhanni, 34 ans, l’ancien sprinteur aux 70 victoires, champion de France 2012 ou meilleur sprinteur du Tour d’Italie en 2014, est de ceux-là.
Il nous a reçus dans sa maison, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), pour nous raconter sa nouvelle vie où l’envie de briller reste toujours là. « Après trois mois de coupure en 2023, je me suis pesé et j’ai vu que j’étais à 71,5 kg, explique l’ex-sprinteur vosgien. Alors que mon poids, quand je courrais, était de 67 kg. Voir ce 7 sur la balance, c’était insupportable. Je me suis remis au sport. Maintenant, je suis à 65 kg. »
Le Parisien