« Ce serait hyperdouloureux de les voir gagner chez nous » : Basket Landes, enfin un titre à la maison ?

Les souvenirs de ce Prado de Bourges transformé en sanctuaire post-covid, si vide à l'heure de soulever, pour la première fois de l'histoire de Basket Landes - pour lequel Céline Dumerc jouait encore -, le trophée de champion de France en 2021, sont encore bien ancrés dans la mémoire de Julie Barennes, encore aujourd'hui coach de « BL ».
« C'était un format de Final Four, à huis clos, rappelait jeudi la technicienne à la veille de disputer la manche décisive de la finale contre le voisin de Tarbes, vendredi soir (21h, en direct sur la chaîne L'Équipe). Nous jouions une équipe de Montpellier qui avait l'Américaine Napheesa Collier, qui était favorite et nous avions abordé cet événement avec l'insouciance de l'outsider. Ça avait rendu l'histoire si jolie (victoire 72-64). Celle que nous allons vivre ce vendredi, alors que seuls les staffs et dirigeants sont restés depuis, est différente mais pas moins intense. »
« Tout est réuni pour que la fin soit la plus belle possible, avec notre public qui nous confère forcément un petit avantage »
Luisa Geiselsöder, intérieure du Basket Landes
Entre le triomphe du Berry et aujourd'hui, les Landaises ont ajouté trois trophées à leur armoire (deux Coupes de France et un match des champions). Chaque fois sur terrain neutre. Pour la première fois, le club domicilié à Mont-de-Marsan aura l'opportunité de soulever un Graal - et de valider en même temps une qualification directe pour l'Euroligue - face à ses supporters.
« C'est à la fois de la pression et une énorme chance, estime l'intérieure allemande Luisa Geiselsöder. Nous sommes favorites à domicile, en ayant égalisé à 1-1 (51-44, mercredi lors de la deuxième manche) et en ayant terminé deuxièmes de la saison régulière (8e pour Tarbes). Tout est réuni pour que la fin soit la plus belle possible, avec notre public qui nous confère forcément un petit avantage. »
En revanche, voir le rival tarbais triompher sur le parquet de l'espace François-Mitterrand serait du genre à marquer les esprits du finaliste perdant de la saison dernière (contre Villeneuve-d'Ascq) comme jamais. « Il faudra rationaliser, anticipe Barennes. On ne parle pas de descente ou de maintien, qui sous-entendent une mise en péril du club. Nous sommes favoris face à Tarbes. Oui, ce serait hyperdouloureux de les voir gagner chez nous, mais nous sommes bien placées pour dire que ce ne sont pas toujours les favoris qui gagnent à la fin. »
L'Équipe