Crise dans le foot français : Pablo Longoria a rencontré la ministre des Sports Marie Barsacq
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Le Président de l’Olympique de Marseille a été reçu ce mercredi 25 février au ministère des Sports. Si le rendez-vous était prévu avant l’épisode du week-end, il a été l’occasion pour Marie Barsacq de rappeler l’Espagnol à l’ordre.
Par Sandrine Lefèvre, avec M.CUn second mea culpa pour Pablo Longoria, et cette fois, devant la ministre des Sports. Le président de l’Olympique de Marseille a été reçu ce mardi 25 février en début d’après-midi par Marie Barsacq à Paris, quelques jours après son coup de sang lors de la rencontre de Ligue 1 entre son club et Auxerre. Un rendez-vous de longue date mais qui a été l’occasion pour l’ancienne dirigeante de Paris 2024 de revenir sur cet épisode.
À de très nombreuses reprises, dans les couloirs de l’Abbé-Deschamps, Pablo Longoria avait crié au scandale contre ce qu’il qualifiait alors de « championnat de merde », qu’il accusait d’être « corrompu ». La raison : son désaccord avec l’arbitrage lors de ce match, et notamment l’expulsion de Derek Cornelius pour un second avertissement.
Selon nos informations, la ministre des Sports a profité de ce rendez-vous pour avertir Pablo Longoria qu’un tel comportement était à proscrire. Elle a lui aussi rappelé le devoir d’exemplarité, notamment auprès des supporters et des jeunes qui suivent le football que lui impose son statut, vis-à-vis d’un corps arbitral déjà sujet à un harcèlement certain.
Comme il l’avait fait publiquement lundi matin dans un entretien accordé à l’AFP, l’Espagnol a lui à nouveau regretter ses propos. « Je suis très auto-critique avec moi-même, je ne peux pas accepter de donner ce type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même », avait exprimé Longoria à nos confrères, assurant finalement qu’il « n’y a pas de corruption dans le foot français ».
Comme nous l’avions indiqué plus tôt dans l’après-midi, tous les arbitres de L1 et L2 - 111 hommes et femmes officiant dans les deux championnats - ont décidé de saisir collectivement la justice après les accusations de corruption proférées samedi par le boss de l’OM. Marie Barsacq devrait rencontrer les représentants de la profession dans les prochains jours.
Le Parisien