Finales NBA : la vidéo du shoot « au buzzes » d’Haliburton qui offre le premier match à Indiana face à Oklahoma

Les Pacers mènent 1-0 dans la série grâce à cette inspiration de leur génial meneur.
Par Le Parisien avec AFPLes Indiana Pacers, malmenés toute la rencontre, ont renversé le Thunder d’Oklahoma City jeudi sur un tir de Tyrese Haliburton à la dernière seconde et mènent 1-0 en finale NBA.
Enfin, l’orage s’est tu. Après avoir vu leur avion dérouté mardi soir, puis un déluge s’abattre sur la ville mercredi après-midi, les Pacers ont longtemps pris la tempête dans le boucan d’enfer du Paycom Center, finalement réduit au silence par Tyrese Haliburton.
Le meneur des Pacers, qui avait éteint de façon similaire le Madison Square Garden de New York lors du match 1 de la finale de conférence Est, continue de se forger une réputation de super-méchant dans les salles les plus chaudes de la NBA.
Spécialistes des renversements de situation et des fins de partie improbables, les Pacers ont bien gagné cette première rencontre d’une série au meilleur des sept matches en ayant été en tête pendant au total trois dixièmes de seconde, les trois derniers.
Le Thunder, qui menait encore de 15 points à 9 minutes de la sirène, semblait avoir pris un départ parfait dans le sillage de sa défense étouffante, qui a contraint des Pacers par ailleurs un peu balourds à 24 pertes de balle, dont 19 avant la pause.
Surtout, le MVP de la saison régulière Shai Gilgeous-Alexander semblait sur un nuage, lui qui a compilé 38 points, 5 rebonds et 3 passes, et avait marqué le premier panier d’un match qui devait être le sien. Mais « SGA » a raté, comme cela lui arrive rarement, un tir à mi-distance qui aurait pu donner 3 points au Thunder d’avance à 11 secondes de la sirène.
- « Tenir » -
Tyrese Haliburton, lui, n’a pas manqué cette occasion en or.
« On devait juste tenir. Notre première période a été dure avec 19 balles perdues, heureusement on avait que 9 points de retard » à la pause, a commenté l’entraîneur des Pacers Rick Carlisle en conférence de presse.
« On a vécu beaucoup de ce genre de matchs. Les gars savent ce qu’il faut faire pour se donner une chance. On a eu un peu de réussite. »
Cette finale inédite va offrir un premier titre NBA à l’une des deux franchises, même si les ancêtres du Thunder, les Seattle SuperSonics, avaient été sacrés en 1979.
Les Pacers ont ainsi pris la main avant le match 2 dimanche, toujours dans l’Oklahoma, où le Thunder s’est installé en 2008, rassemblant un public fidèle autour d’un joyau que peu avaient vu venir, Gilgeous-Alexander.
Mais les appuis de dragster du meneur canadien, aidé par Jalen Williams (17 points) et Luguentz Dort (15 points, tous de loin), n’ont pas suffi jeudi, plusieurs coéquipiers ne se montrant pas au niveau en attaque comme Chet Holmgren (6 points).
Malgré la prière d’avant match au micro du stade, ponctuée par un « amen » collectif, malgré la reprise à tue-tête par les 18.200 spectateurs de Titanium de David Guetta et Sia dans le 4e quart-temps, les Pacers ont fini par revenir grâce à leur adresse de loin (18 sur 39 à 46,2 %).
Pascal Siakam (19 points, 10 rebonds), déjà champion avec Toronto en 2019, a aussi tenu le choc, avant que des tirs de loin de Obi Toppin (17 points), Myles Turner (15 points) et Andrew Nembhard (14 points) ne rapprochent Indiana avant le dernier tir d’Haliburton (14 points, 10 rebonds, 6 passes).
Le Parisien