Football : la Coupe de France et le Crédit agricole s’accordent sur un contrat de naming de plus de 10 millions d’euros
%3Aquality(70)%3Afocal(2354x1740%3A2364x1750)%2Fcloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com%2Fliberation%2FSOTQKV2UPBGWVBQ7M53KX5MCU4.jpg&w=1280&q=100)
De l’argent bienvenu dans les caisses du foot français. Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football (FFF), a annoncé ce samedi 24 mai la signature d’un important contrat de naming entre la Coupe de France et le Crédit agricole pour une durée de trois ans. Une opération financière qui va «largement dépasser les dix millions d’euros» pour trois ans, a annoncé samedi le président de la FFF Philippe Diallo.
Ce contrat entrera en vigueur à partir de l’édition 2025-26, a précisé le dirigeant devant quelques médias à quelques heures de la finale entre le Paris SG et Reims au Stade de France ce soir à 21 heures.
C’est la première fois que la Coupe de France, dont l’édition inaugurale remonte à 1918, passe un accord de naming. Le championnat de France y a en revanche recours depuis de nombreuses années. Pèle même, Ligue 1 Orange de 2002 à 2008 puis a été associé à Conforama (2017-2020) et Uber Eats (2020-2024) avant McDonald’s depuis la saison 2024-25. Le Crédit agricole, partenaire de la FFF depuis 1974, est également un des sponsors de l’équipe de France A.
Philippe Diallo s’est félicité de cette rentrée financière pour la Coupe de France, qu’il a qualifiée de «deuxième poumon économique de la FFF après l’équipe de France», mais a indiqué ne pas pouvoir «donner le chiffre exact» du contrat de naming.
Le patron de la Fédé espère à présent que les droits télévisés de l’épreuve vont repartir à la hausse après une nette baisse. Dans le cadre du contrat actuel, qui couvre la période 2022-2026, beIN Sports et France Télévisions versent ainsi environ 12 millions d’euros par saison pour retransmettre la compétition.
«C’était une déception de voir les droits baisser lors des précédentes éditions», a admis Philippe Diallo, annonçant pour l’automne prochain le lancement du prochain appel d’offres.
Libération