Football. « Il ne faut pas qu’on soit dans le calcul » : Reims-Metz, un match pour jouer dans l'élite

Ni Metz ni Reims n’ont su prendre l’avantage au terme d’une première manche tendue et fermée au Stade Saint-Symphorien, qui a donné un aperçu de l’enjeu immense que revêt cette double confrontation pour l’économie des deux clubs.
Entre-temps, les Rémois ont été battus par le Paris Saint-Germain en finale de la Coupe de France (3-0), dans un match relégué au second plan par la perspective, pour le club de la Marne, de se retrouver en Ligue 2 au terme d’une saison chaotique. « La coupe était une parenthèse, commente l’entraîneur Samba Diawara. Une belle parenthèse, malgré la fin, qui n’était pas à notre avantage. »
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En dépit de la défaite, cette rencontre aura permis aux joueurs, au moins le temps d’un match, de se réconcilier avec leur public, quelques jours après le boycott de Metz-Reims par les ultras. « Ce qu’ils nous ont apporté au Stade de France, on ne se l’est jamais imaginé, affirme Diawara. Voir le virage tout en rouge, voir le soutien d’autant de personnes… S’imaginer qu’ils puissent être aussi nombreux lors du match de demain, ça nous donne de la force. »
Son homologue messin Stéphane Le Mignan se méfie de ce soutien : « On a travaillé pour être encore plus fort qu’au match aller parce que l’adversaire sera certainement plus fort, par rapport au fait qu’il sera chez lui. Il ne faut pas qu’on soit dans le calcul, il faut tenter des choses, c’est comme cela qu’on a été toute la saison. »
À Metz, Reims a été bousculé lors de la première période, comme trop souvent cette saison, ce dont a bien conscience l’arrière-gauche rémois Sergio Akieme : « Il faudra faire une bonne entame de match, rester bien solide, avoir le contrôle du jeu et bien gérer les transitions. »
Le Stade de Reims devrait pouvoir compter sur son ailier Junya Ito, absent au match aller, pour apporter plus de danger et épauler son compatriote Keito Nakamura.
En face, les Grenats souhaitent retrouver l’élite un an après l’avoir quittée au terme d’un barrage, déjà. Stéphane Le Mignan se méfie de cette comparaison : « Ce n’était pas le même scénario l’an dernier, beaucoup d’éléments étaient un peu différents mais toutes les expériences sont enrichissantes et j’espère que les joueurs qui ont vécu celui-là appréhendent le match différemment. »
Mais ce n’est pas ce barrage perdu contre Saint-Étienne la saison dernière qui fera la différence, selon le latéral droit Kévin Van Den Kerkhof : « On a pas mal de jeunes joueurs aussi. Sur un match, je ne sais pas s’il faut de l’expérience, je dirais qu’il faut de la personnalité. Essayer de faire abstraction de cette peur, cette appréhension de ne pas réussir. »
Le Journal de Saône-et-Loire