Novak Djokovic remporte le 100ᵉ titre de sa carrière, à la veille de Roland-Garros

Ce n’est pas un record de plus pour Novak Djokovic, qui ne les compte plus, mais le passage d’une nouvelle barre symbolique. Samedi 24 mai, le Serbe est entré dans le cercle très fermé des joueurs avec cent titres au compteur en s’imposant sur la terre battue de Genève (Suisse). Pour rejoindre l’Américain Jimmy Connors (109) et le Suisse Roger Federer (103), Novak Djokovic a eu besoin de trois sets et de plus de trois heures pour se défaire du Polonais Hubert Hurkacz (5-7, 7-6, 7-6) en finale.
Vainqueur de 24 titres du Grand Chelem, le sixième mondial ne s’attendait probablement pas à devenir centenaire dans un tournoi estampillé ATP 250 – la quatrième catégorie la plus prestigieuse du circuit –, mais se satisfera grandement d’un nouveau trophée, qu’il chassait depuis sa victoire aux Jeux olympiques à l’été 2024 (il avait manqué le coche en finale de Miami, fin mars). S’il arrivera forcément un peu plus fatigué que d’habitude à Roland-Garros, qu’il débutera face à l’Américain Mackenzie McDonald, il sera au moins en confiance.
A tout juste 38 ans – il les a fêtés en Suisse –, Novak Djokovic a également retrouvé la certitude qu’il peut bien jouer sur la brique pilée. Et qu’il est capable de remporter des duels engagés. « Il a fallu bosser. Il a été longtemps plus près de la victoire que moi. Je me suis accroché », a expliqué le Serbe à la suite de sa victoire. Après avoir concédé la première manche, Novak Djokovic a eu de grandes difficultés à dicter le jeu sur l’engagement de son adversaire, l’un des meilleurs serveurs du circuit, et a dû en passer par deux tie-breaks pour l’emporter.
S’il retrouve le sourire, Novak Djokovic sait probablement tout le chemin qu’il lui reste à parcourir pour s’imposer porte d’Auteuil, un an après avoir quitté le tournoi sur blessure. Souvent loin de sa ligne de fond de court face à Hubert Hurkacz, il a commis beaucoup de fautes directes (38), et a même concédé la première manche sur une double faute. S’il est amené à affronter un cador comme Carlos Alcaraz, Jannik Sinner ou Alexander Zverev à Paris, il ne pourra pas se permettre ce genre d’erreur.
Service Sports (avec AFP)
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