Retour de la vasque olympique aux Tuileries : tant pis pour les périphéries
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Souviens-toi l’été dernier. Chaque soir, un globe doré s’envolait dans le ciel de Paris, astre semeur d’étoiles dans les yeux de la foule. La vasque olympique, emportée par un aérostat, a été l’un des tubes des Jeux de 2024. A peine sa première ascension achevée en mondovision, des voix se sont élevées à l’unisson pour réclamer que ce voyage en montgolfière dure au-delà de l’événement sportif. Que ce nouveau monument diffuse sa magie pour toujours, y compris celle de mettre d’accord Valérie Pécresse et Anne Hidalgo à son sujet. Comme le titi d’Albert Lamorisse et son ballon rouge, Paris ne voulait plus lâcher son ballon d’or.
Son designer, Mathieu Lehanneur, avait prévenu : «Je souhaite qu’elle reste si elle reste vivante, qu’elle puisse s’envoler. Si elle devenait un objet qui devenait d’un seul coup figé comme une relique, al
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