Richard Gasquet avant sa dernière à Roland-Garros : «J’aurais aimé grandir avec plus de sérénité et un peu moins de pression»
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Le «petit Mozart» a bien vieilli. Il a moins de cheveux qu’avant et les traits un peu plus tirés. Les années sont passées par là. Voilà vingt-trois ans que Richard Gasquet écume les courts du monde entier, sautant d’avions en chambres d’hôtel et de chambres d’hôtel en avions. Un rythme fou pour un «sport à la con» (disait-il en 2008) qu’il quittera dans quelques jours. A bientôt 39 ans, le joueur s’apprête à laisser sa raquette aux vestiaires après une dernière apparition à Roland-Garros, dont le tournoi s’ouvre ce dimanche 25 mai.
Au crépuscule de sa carrière, le bilan est étrange. D’un côté, l’ancien numéro 7 mondial, trois fois demi-finaliste en Grand Chelem, médaillé olympique ou encore vainqueur de la Coupe Davis, partira avec l’un des plus beaux palmarès du tennis tricolore. De l’autre, il gardera avec lui l’image d’un looser à la française qui lui colle injustement à la peau. La faute à une jeunesse où il écrasait tout le
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