Rugby, Fédérale 2 (8e de finale aller) : Un double derby pour Bergerac

Sur les matchs de phase finale en mode aller-retour, il y a deux écoles. Ceux qui pensent qu’il faut gérer à l’aller, surtout si c’est à l’extérieur et tout donner à la maison au retour. Et ceux, comme Renaud Delmas, l’entraîneur des trois-quarts bergeracois qui estiment, au contraire, qu’il n’y a pas de question à se poser : « Recevoir au retour est peut-être un petit avantage, admet-il. Cela dit, il ne faut pas commencer à calculer. On verra à la fin du match l’écart de points et, en fonction de ça, ce qu’il faudra faire au match retour. »

« Les armes pour rivaliser »

En 16e de finale retour, dimanche dernier, à Gaston-Simounet, ses hommes ont sorti une solide prestation pour écarter les Béarnais d’Aramits. Battus de cinq unités au match aller, les Bergeracois ont fait le match qu’il fallait en termes d’engagement, de solidité défensive et de réalisme offensif. Ce qui, d’ailleurs, inquiète un peu l’encadrement. « Quand on sort un match abouti comme celui-là, il y a toujours un petit relâchement derrière, pose Renaud Delmas. Surtout quand, en amont, il y avait de la pression. C’est humain. »

En plus, les Béarnais sans être géniaux, étaient du genre pénibles à jouer. Autrement dit, le match a laissé des traces sur les organismes ubistes. « On attendait de voir ce vendredi, détaille le coach. Mais il y aura quelques incertitudes. » Et Casteljaloux présentera un autre visage qu’Aramits. « Je pense qu’ils déplacent plus le ballon, estime Renaud Delmas. Ils vont nous poser plus de problèmes. Leur jeu est plus aéré. » Un bon test pour une défense bergeracoise en forme, dimanche dernier. « On a les armes pour rivaliser », juge l’entraîneur. Premier élément de réponse dimanche soir.