La baignade dans la Seine à Paris ouvrira le 5 juillet
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Qui s’y jette ? Dès le 5 juillet, les Parisiens pourront s’essayer à reproduire les exploits aquatiques de leur maire et des athlètes olympiques du triathlon grâce à la création de trois sites de baignade - gratuits - dans la Seine, annoncée ce mercredi 14 mai par le préfet de la région Île-de-France. Une première depuis un siècle.
Ce lancement estival aura lieu dès 8 heures, au bord du bras Marie, en face de l’île Saint-Louis : là même où la maire Anne Hidalgo avait plongé le 17 juillet 2024 aux côtés du patron des JO, Tony Estanguet. «C’était un moment extraordinaire mais la baignade pour les Jeux n’était pas une fin en soi, a commenté Anne Hidalgo ce mercredi lors d’une conférence de presse. Rendre la Seine baignable, c’est répondre d’abord à un objectif d’adaptation au changement climatique mais aussi de qualité de vie», a souligné l’élue socialiste.
Les volontaires pourront aussi piquer une tête au bras de Grenelle (à l’ouest) en face de l’île aux Cygnes, non loin de la tour Eiffel, et à Bercy, à l’est. Les baignades seront encadrées et surveillées, a précisé Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris chargé des sports.
Comme sur les plages, un système de drapeaux - vert, jaune et rouge - permettra de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, qui a été impropre à la baignade pendant une partie des JO faute de respecter les normes bactériologiques, à cause de fortes pluies. Des contrôles seront effectués quotidiennement, et la baignade pourra être suspendue en cas d’intempéries, a prévenu le préfet francilien, Marc Guillaume.
Le représentant de l’Etat en région parisienne s’est dit «encore plus optimiste» que l’été dernier sur la qualité de l’eau, au vu des importants travaux de dépollution menés sur le fleuve. «Depuis cet été, 2 000 nouveaux branchements aux réseaux d’assainissement ont été opérés. On a dépollué la Seine à 80 % de ce qui était attendu. Pour les JO, il fallait dépolluer les deux tiers pour atteindre les niveaux de normes de compatibles avec la baignade», a expliqué le préfet.
La ville s’attend à accueillir entre 150 et 300 personnes en instantané sur les trois sites, qui fermeront fin août. Par ailleurs, quatre emplacements ouvriront sur la Marne, où il était interdit de se baigner depuis 1970. Dont celui, historique, de Joinville-le-Pont. Les premiers plongeons pourront y avoir lieu dès la fin juin.
Libération