EN DIRECT - 24 Heures du Mans : la course relancée après une neutralisation, les dix premiers en moins d’une minute

Revoilà Ferrari en tête de l’épreuve même si la n°83 n’est pas une Ferrari de l’équipe officielle. La neutralisation de la course a totalement relancé le clan du Cheval Cabré. Derrière la 499P, on retrouve la Toyota n°8 sous pression de la Ferrari n°51. Par contre, la Porsche n°6 , si brillante jusqu’à la mi-course, semble rentrer dans le rang avec Campbell au volant du bolide (6e position).

Saviez-vous qu’une partie des pilotes du paddock a recours au jus de myrtille pour améliorer la vue la nuit ? On ne sait pas vraiment si ces cures de gélules sont efficaces pour améliorer la performance visuelle mais la recette est prise très au sérieux par les as du volant du Championnat du monde d’endurance.

Après la n°83 passée en tête, la Ferrari n°51 menace désormais la Toyota n°8 pour le gain de la deuxième place. La bonne nouvelle pour le clan Toyota c’est qu’il n’y aura aucune sanction contre la n°8. L’enquête est terminée et les commissaires ont décidé de ne pas sévir.

C’est fait, après avoir attaqué à plusieurs reprises la Toyota n°8, le pilote chinois Ye trouve l’ouverture et Hirakawa ne peut rien faire. Ferrari retrouve la tête de la course !

La Toyota leader est toujours sous investigation concernant un arrêt survenu il y a plus d’une heure. Si jamais une sanction tombe, l’Hypercar japonais va plonger au classement.

La Toyota n°8 est moins rapide que la Ferrari n°83 qui la suit à moins d’une seconde.

La Toyota n°8 est en tête du classement après avoir profité de l’arrêt au stand de la Porsche n°6. Derrière, on retrouve la Ferrari n°83 et la Ferrari officielle n°51. Notez que cette dernière a fait deux arrêts de plus que la Toyota et pourtant elle se retrouve troisième. Preuve que l’entrée de la voiture de sécurité a vraiment bénéficié à la Ferrari troisième.

Premier abandon dans la catégorie Hypercar avec celle de la Cadillac n°101. Il reste donc 20 voitures dans la catégorie reine et c’est la Peugeot n°93 qui ferme la marche du classement désormais.

Les deux Ferrari n°50 et n°51 sont dans les rétros de la BMW n°15 qui tient encore sa 5e place mais sans doute plus pour très longtemps. Devant, la Porsche n°6 semble pour le moment intouchable et augmente son avance sur ses poursuivants.

On se dirige vers un abandon pour la Cadillac n°101 victime d’un problème moteur. Elle est immobilisée depuis six tours...

Si la course a été relancée pour les douze premiers du classement dans le même tour, pour Peugeot et Alpine, la galère continue. La marque au Lion reste dans la deuxième moitié du classement avec la 16e place de la n°93 et la 20e de la n°94. Pour Alpine le bilan est un peu moins mauvais avec la 14e place de la n°36 et la 17e de la n°35. Dur pour les clans tricolores.

La Porsche n°6 a parfaitement négocié la relance de la course en conservant l’avantage devant la Toyota n°8 la Ferrari non officielle d’AF Corse (n°83).

Les Ferrari avaient rétrogradé en raison de pénalités mais cette neutralisation a totalement relancé leurs chances de podium. Onze voitures dans la catégorie Hypercar se tiennent en une trentaine de secondes.

La voiture de sécurité s’efface et la meute peut accélérer. Qui va profiter de ce regroupement qui a déjà souri aux Ferrari, on va le savoir dans quelques instants mais il faut s’attendre à ce que cela attaque de tous les côtés.

Il n’y a plus qu’une voiture de sécurité en piste et tout le monde derrière elle. Lorsque celle-ci va s’effacer, les douze voitures de devant dans la catégorie Hypercar vont se retrouver dans un mouchoir de poche. Vous pouvez jeter un coup d’oeil au classement.

Valentino Rossi ne verra pas le bout des 24 Heures du Mans 2025. La n°46 qui était sortie de la piste, victime d’un problème de puissance moteur, jette l’éponge. Coup dur. Il s’agit du quatrième abandon depuis le départ de l’épreuve.

Catastrophe pour la Peugeot n°93 qui est sortie de la piste sans doute en raison des pneus qui se sont refroidis avec le ralentissement forcé derrière la voiture de sécurité. La 9X8 devrait pouvoir repartir sans problème après cette petite erreur.

De trois voitures de sécurité en piste, on va passer à une avec un regroupement dans les prochaines minutes. La course va être entièrement relancée !

Toutes les voitures encore en courses se retrouvent en trois groupes derrières autant de voitures de sécurité. On intervient dans la zone du Tertre-Rouge pour évacuer la voiture et remettre la piste en état. La neutralisation va durer un bon moment...

La Toyota n°8 ne s’est pas arrêtée et s’empare de la deuxième place du classement derrière la Porsche n°6 qui tient solidement les commandes de la hiérarchie. La Ferrari AF Corse non officielle est troisième et elle est surtout la meilleure chance des Italiens car les deux officielles sont bien plus loin au classement désormais : 8e pour la 50 et 9e pour la 51.

La Ferrari n°50 et sa soeur jumelle, la n°51 rentrent au stand.

Après plus de onze heures de course, la voiture de sécurité entre pour la première fois en piste ! L’Oreca n°24 du Nielsen Racing est sorti violemment au Tertre-Rouge. Les trois voitures de sécurité neutralisent l’épreuve, sans doute pour un petit moment car il doit y avoir quelques dégâts.

Porsche a repris les commandes de l’épreuve grâce à la n°6 qui n’a cess« d’impressionner depuis le début de la course. L’ Hypercar allemand tourne comme une horloge suisse alors que les Ferrari ont été confrontées à des pénalités : la n°51 a été obligée de faire un stop and go de 20 secondes qui l’a fait plonger au classement. La n°50 a elle aussi été pénalisée pour avoir coupé une ligne de course et écopé de 5 secondes de pénalité lors de son prochain arrêt au stand. C’est tout bénéfice pour la Porsche n°6 !

Après une pause pour recharger les batteries, nous reprenons le cours de ce direct.

Nous nous accordons une petite pause dans ce long direct. Rendez-vous dans un petit moment.

Ferrari a réinstallé ses trois voitures sur le podium provisoire en profitant de la crevaison lente sur la Porsche n°6 pilotée par Kevin Estre. C’est la 499P officielle qui devance la Ferrari n°83 avec un très mince avantage puisque moins d’une seconde sépare les deux Hypercar. La troisième Ferrari, la n°50 est un peu décroché, à 38 secondes après avoir été sanctionnée d’un drive through au début de la nuit.

Coup d’arrêt pour la Porsche n°6 de Kevin Estre qui est victime d’une crevaison lente. Le Français doit entrer au stand plus tôt que prévu.

Le site officiel du Championnat du monde d’endurance indique que la pointe de vitesse la plus véloce a été signée par la Ferrari n°51 avec 364,2 km/h. Une erreur sans doute car c’est environ 20 km/h plus rapide que ses rivales...

Les Cadillac, qui avaient signé le meilleur temps des qualifications, pointent le bout de leur nez avec le meilleur temps en course en 3’27’’534 grâce à Eearl Bamber.

La Ferrari n°83 de l’équipe AF Corse domine toujours les débats au classement devant la 499P officielle n°51 à seulement 2’’6 derrière. Kevin Estre est en embuscade sur le podium à 12,6 secondes du leader avec la Porsche n°6.

Vous pouvez suivre en direct l’épreuve depuis le cockpit d’une des Peugeot avec les caméras embarquées. Il suffit d’aller sur la chaîne Youtube du Lion et de choisir la 9X8 qui vous convient, la 93 ou la 94.

« Mon premier relais était OK à part ce passage dans le bac à gravier. Cette GT3 était au milieu de la piste aux Virages Porsche et pour l’éviter, j’ai perdu l’arrière…C’est de ma faute, mais dans notre position, il faut prendre des risques. », a expliqué Paul Di Resta à propos de sa sortie de piste en début de course.

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«C’est un début de course qui ne correspond pas vraiment à nos attentes, surtout que la pénalité écopée par chaque voiture nous a mis un peu en retrait. Sans cela, nous serions probablement dans la première partie de tableau. Nous étions donc un peu en décalage au moment d’entrer dans la phase cruciale du changement de composé pneumatique à l’approche de la nuit. Nous avons également rencontré un souci de pressurisation du circuit de refroidissement de la batterie nous faisant perdre un peu de temps sur la n°36, mais les techniciens font un excellent travail pour le contenir. Il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais nous restons dans le rythme du groupe de chasse et la course est encore longue», a expliqué Philippe Sinault, le team principal d’Alpine.

Kevin Estre est aux commandes du classement avec la Porsche n°6 mais le pilote français va prochainement devoir s’arrêter au stand pour la 11 fois depuis 16h00. Le Lyonnais signe une copie parfaite pour le moment.

Saviez-vous qu’à minuit, au sein de l’écurie Ferrari, l’équipe déguste collectivement des tortellini in brodo, des pâtes dans un bouillon. Une tradition pour le clan italien après huit heures de course. Chaque membre de l’équipe a son petit bol entre les mains pour l’aider à affronter la longue nuit. Plus d’information sur cette coutume culinaire dans notre reportage sur la prestigieuse écurie italienne.

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Le circuit s’illumine un peu plus avec le spectacle de drones doublé d’un magnifique feu d’artifice juste derrière le paddock. Somptueux pour ouvrir la journée de dimanche.

On pensait Ferrari lancé sur les rails avec un solide triplé au classement mais Kevin Estre et Porsche sont à l’attaque. Le Français signe un début de course exceptionnel avec un deuxième relais de très haute volée. La Porsche s’est installée à la troisième place et l’écart avec le leader (la Ferrari n°83 est stable.

La bataille fait rage entre la Ferrari n°83 de tête et la poursuivante, la n°51, à moins de deux secondes. L’écart fond à vue d’oeil. Derrière, la Porsche n°6 pousse pour revenir, à moins de 13 secondes du leader.

Quel début de course pour Kevin Estre, champion du monde avec Porsche la saison passé. Le Français avait signé un départ étourdissant après s’être lancé de la dernière position sur la grille (la Porsche avait été sanctionnée) en effectuant une remontada impressionnante en quelques tours. Le Lyonnais de 36 ans est de retour derrière le volant et à l’attaque pour déjouer les plans de Ferrari.

Nos confrères d’Autosport rappellent que le record du nombre de voiture à l’arrivée des 24 Heures du Mans est de 53 en 2022. Il reste actuellement 59 bolides sur les 62 engagés au départ. Mais la nuit peut faire beaucoup de dégâts.

La Porsche n°6 remonte sur le podium en profitant du passage dans les stands de la Ferrari n°50, sanctionnée d’un drive through. Le triplé des Ferrari ne tient plus.

Pénalité pour la Peugeot n°93 pour infraction lors d’une slow zone. LA 9X8 devra effectuer un drive through. Pénalité aussi pour l’Alpine, la n°35, jugée coupable dans l’accrochage avec la Peugeot n°94. L’A424 doit effectuer un drive through.

Deuxième derrière la Ferrari n°83, la Ferrari n°50 vient d’être pénalisée d’un drive-through pour une vitesse trop élevée dans une slow-zone, ce qui signifie qu’elle va devoir repasser dans la ligne droite des stands à une vitesse de 60 km/h. La 499P risque d’être éjectée du Top 5.

Comment se passe un relais, que font les pilotes entre chaque prise de volant ? La réponse avec notre reportage dans les coulisses de l’écurie italienne ci-dessous.

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Les Ferrari continuent de dominer les débats aux avant-postes en assurant un triplé provisoire devant la Porsche alors que la nuit a enveloppé le circuit. Les températures continuent de baisse mais le rythme des Ferrari contine d’impressionner et la concurrence ne parvient pas à hausser la cadence. Malgré tout, les écarts restent faibles : les huit premiers se tiennent en moins de cinquante secondes.

Le pilote de l’Alpine, Paul-Loup Chatin semble bien avoir commis une erreur derrière la Peugeot au moment du contact entre les deux voitures. On vous laisse vous faire votre petite idée en regardant l’extrait vidéo ci-dessous mais Loïc Duval, devant, n’a probablement rien à se reprocher avant d’entrer dans le virage.

21 Hypercar au départ, 21 Hypercar encore en course après quasiment sept heures de course. Il n’y a eu que deux abandons pour le moment, dans la catégorie GT, la United Autosport n°95, l’Iron Lynx n°60 et la Proton Competition n°88.

Les commissaires de course vont se pencher sur le cas de l’accrochage entre l’Alpine n°35 et la Peugeot n°94. Les deux constructeurs français à la peine depuis le début de la course n’avaient vraiment pas besoin de ça... Cela pourrait se terminer avec une sanction contre l’A424.

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L’Alpine n°35 de Paul-Loup Chatin a percuté la Peugeot n°94 de Loïc Duval. Chatin doit rentrer au stand. Rien ne va plus pour les deux écuries françaises, qui repartent malgré tout...

Tom Kristensen, que nous avons croisé il y a peu dans les tribunes, est le roi des 24 heures du Mans avec neuf victoire mais qui arrive (loin) derrière lui ? Retrouvez le classement complet des as du volant les plus titrés dans la Sarthe.

Porsche est le constructeur le plus titré aux 24 Heures du Mans avec 19 succès. Voici le palmarès marque par marque, depuis la création de l’épreuve.

Un quart de la course et les positions ne changent pas en tête du classement. Ferrari est toujours devant avec les deux voitures officielles, la 50 et la 51 suivies par la 83 (le classement varie au rythme des arrêts au stand). La concurrence a du souci à se faire car les 499P sont toujours plus rapides avec la température qui baisse petit à petit.

Toyota a expliqué pourquoi la n°7 avait été sanctionnée pour excès de vitesse dans les stands. En quittant la voiture pour céder son volant, Kobayashi a heurté avec son genou le bouton de limitation de vitesse dans les stands. Celui-ci s’est désactivé quand son équipier a pris le volant. Et quand ce dernier a accéléré, le compteur a monté jusqu’à quasiment 80 km/h, soit près de 20 km/h de trop... Une regrettable erreur qui coûte 50 secondes de stop and go.

Avec la n°94, Peugeot occupe la 12e place du classement et la n°93 est 21e... sur 21 dans la catégorie Hypercar. Les deux 9X8 sont clairement en déficit de performance depuis le départ par rapport aux meilleures voitures. Les dirigeants ont donc décidé d’adopter une stratégie permettant de faire des relais plus long que les adversaires, quitte à lever un peu le pied pour moins consommer. Sur la durée, Peugeot devrait donc perdre moins de temps au stand et rattraper un peu son retard. En théorie bien sûr.

«Notre stratégie est un peu différente. On fait un tour de plus que les autres sur les relais. A un moment, on va bien passer un peu moins de temps dans les stands. C’est un compromis à faire avec le rythme en course mais on est pas forcément en bagarre et on doit faire quelque chose de différent en terme de stratégie», a expliqué Stoffel Vandoorne, le pilote de la n°94.

La Toyota n°7 vient d’effectuer sa pénalité de 50 secondes au stand. L’Hypercar du clan japonais rétrograde dans la hiérarchie et repart au 16e rang.

La McLaren n°95 est immobilisée à la sortie de la deuxième chicane dans les Hunaudières. La course est sous le régime des drapeaux jaunes mais cela ne dure que deux minutes et les débats peuvent reprendre de plus belle.

Bientôt six heures de course et toujours pas d’entrée de la safety car sur la piste. Nous n’allons pas nous en plaindre, surtout après l’édition 2024 où l’épreuve avait été neutralisée près de sept heures.

Nous venons de passer en revue quelques réactions de pilotes et on constate qu’ils se plaignent tous d’un manque d’adhérence. Or, personne ne semble savoir pourquoi. La gomme s’accumulant petit à petit sur le tracé devrait permettre petit à petit d’améliorer le grip. C’est vrai que le rythme global de la course n’est pas exceptionnel pour le moment.

Oh la grosse pénalité qui va faire très mal au clan japonais avec la n°7 qui écope d’un stop and go de 50 secondes pour vitesse excessive dans la ligne des stand. L’Hypercar n’avait vraiment pas besoin de ça après un début de course décevant (12e) alors que sa soeur jumelle, la n°8 (7e) est plus performante depuis le départ. Rappelons que Toyota était annoncé comme le principal rival de Ferrari cette année. Pour le moment, ce n’est pas le cas.

Une petite vue depuis la salle de presse des 24 Heures du Mans où nous nous situons, juste au-dessus des box Peugeot. Vous pouvez voir que les nuages s’espacent et le ciel bleu se fait de plus en plus de place.

Le groupe de funk mondialement connu Kool & the Gang est en concert à quelques mètres de la piste depuis 20h00. Montez le son !

La Porsche n°6 a pris provisoirement la deuxième place devant les Ferrari n°50 et n°51.

Si elles ne brillent pas au classement (19e et 21e), les Aston Martin remportent en revanche un immense succès auprès des spectateurs dans la Sarthe. Une palme de la beauté avec les Ferrari mais aussi du son car le moteur du bolide britannique, non hybride, a une sonorité fantastique.

Ferrari-Ferrari-Ferrari : le clan italien occupe les trois premières places du classement après bientôt un quart de l’épreuve suite une lente mais sûre montée en régime. Pour le moment, personne ne peut contester la mainmise des 499P de l’écurie officielle et de l’équipe AF Corse. La Porsche n°6, au pied du podium, cède du terrain petit à petit alors que 83 tours ont été couverts. Mais rien n’est joué car les écarts sont faibles et la température baissant sur le circuit va peut-être permettre à certains constructeurs de retrouver de l’allant.

Le pilote français a confirmé les difficultés en début de course de l’écurie française : « Les premières heures n’ont pas été faciles. On a dû faire un drive-through après seulement deux heures en raison d’une vitesse excessive à l’entrée des stands. Ensuite, on a un peu de mal avec les pneus pour les faire fonctionner dans la bonne fenêtre, surtout à l’avant : ils perdent beaucoup de température, donc on galère à les mettre dans la bonne plage. On dirait qu’on a un peu de mal. Il faut voir comment les choses vont évoluer. »

La Cadillac n°12, qui avait décroché la pole position lors des qualifications, est au pied du podium, pas très loin de la première Ferrari.

Le constructeur japonais, annoncé comme l’un des principaux outsiders, reste discret à cet instant de la course. La n°7 n’est que 15e alors que la N°8 est huitième.

La Porsche n°6 a repris la tête mais ne s’est pas encore arrêtée. Les Ferrari devraient reprendre l’avantage.

Alors que l’on s’approche des cinq heures de course, les voitures sont déjà extrêmement sales en raison de la présence de nuages de pucerons ailés sur le circuit sarthois. Une présence exceptionnelle de ces insectes due aux grosses chaleurs de ces derniers jours.

Depuis le début des essais il y a une semaine, les pilotes observent que leurs pare-brises sont tachetés au bout de quelques minutes seulement, ce qui réduit fortement leur visibilité, notamment dans les portions rapides lorsque les bolides dépassent parfois les 340 km/h.

«C’est la 14 fois que je viens ici, et je n’ai jamais vu ça !», acommenté Sébastien Buemi, pilote Toyota, à Ici Maine avant d’ajouter. «Tu sors des stands, t’arrives à la première ligne droite des Hunaudières, tu ne vois plus rien à travers ton pare-brise ! Ça monte de folie en fin d’après-midi, ça atteint le pic vers les 20h30 ou 21 heures et après ça, 22 heures, c’est terminé. Mais si tu tombes derrière un pilote qui perd un peu d’huile et que tu as ça sur le pare-brise, ça va être un peu difficile.» Les pilotes doivent prendre leur mal en patience et attendre la tombée de la nuit pour que cette invasion cesse un peu.

Bien placée, l’Hypercar italienne va purger une pénalité pour avoir «court-circuité une chicane». Concrètement, la n°83 a traversé la difficulté et se voit donc logiquement sanctionnée.

Les trois Ferrari, n°50, n°83, et n°51, occupent désormais les trois premières places du classement. La Porsche N°6 est désormais 4e.

Les deux Alpine, n°36 et n°35, sont respectivement 13e et 17e. A noter que la Peugeot n°93 s’est arrêtée au stand et a logiquement chuté à la 20e place.

C’est officiel, la Ford n°88 ne repartira pas après son crash. Il s’agit du premier abandon de cette 93e édition.

En tête du classement, les deux écuries se battent pour la première place. Porsche avait repris de l’avance mais a dû s’arrêter au stand. Ferrari a repris les commandes même si Peugeot va profiter de l’arrêt des deux voitures de tête.

C’est reparti au Mans, fin du régime des drapeaux jaunes.

Profitons de cette pause pour s’arrêter sur le record du nombre de victoires pour un constrcuteur dans la Sarthe. Porsche est très loin devant avec 19 victoires devant Audi (13) et Ferrari (11).

Toutes les voitures sont au ralenti, sous le régime des drapeaux jaunes (80 km/h) pour nettoyer des débris sur la piste.

Lentement mais sûrement, Ferrari pose sa patte sur le classement. La 499 n°50 est en tête avec dix secondes d’avance sur la Porsche n°6 et en troisième position, on retrouve la deuxième Ferrari officielle, la n°51 à une seconde derrière la Porsche. La Ferrari AF Corse non officielle est quatrième. Le clan italien impressionne.

Oh le crash de la Ford n°88 entre les mains de Giammarco Levorato. La Mustrang semble bien endommagée, ça sent l’abandon à plein nez. Une slow zone est déclanchée dans cette portion du circuit.

La présence inhabituelle d’une grande quantité de moucherons sur le circuit complique la tâche des pilotes cette année. Les pare-brise s’encrassent très rapidement, surtout entre 18h00 et 22h00 lorsque les nuages d’insectes se multiplient dans les airs.

Déjà 180 minutes de passées depuis le départ et changement de leader puisque c’est désormais Ferrari qui mène la danse avec la 599P n°50 devant la Porsche n°6 et... une Peugeot mais la 908 n°94 compte un arrêt de moins que la concurrence. La Porsche n°5 occupe donc la troisième place réelle.

Le constructeur italien a visiblement décidé de hausser le rythme. Après la prise de pouvoir de Fuoco en tête il y a quelques instants, c’est au tour de la n°51 de s’emparer de la 4e place. Antonio Giovinazzi dépose la Cadillac n°311 de Felipe Drugovich. C’est propre, net et sans bavure.

Pour le moment, les Toyota ne parviennent pas à hausser le rythme. La n°8 est 7e et la n°7 est 12e. Il n’y a pas péril en la demeure après bientpot trois heures de course puisque les écarts restent faibles avec la tête du classement. Régalez vous avec quelques images caméra embarquées au départ dans la voiture de Sébastien Buemi.

C’est toujours aussi serré dans la première partie du classement. Les dix premières voitures se tiennent en trente secondes pour le moment. La Ferrari n°50, qui vient de prendre il y a quelques minutes la tête de la course, accroit petit à petit son avance. La Porsche n°6 est à six secondes.

Le pilote autrichien avait l’air plutôt satisfait de sa prestation avec l’Alpine n°35 qui occupe actuellement la 15e place : «C’est toujours sympa de commencer la course. La voiture était bonne. On essaie de trouver notre rythme, mais les sensations étaient bonnes. J’ai pu faire un triple relais avec les pneus, et c’est une bonne chose. »

La Ferrari n°50 dépose la Porsche leader de Jaminet avant Indianapolis. La marque italienne prend les commandes de l’épreuve pour la première fois cette saison mais l’Hypercar de Stuttgart tente de rester au contact.

Il n’y a plus que deux secondes d’écart entre la Porsche de tête, la n°5, entre les mains de Jaminet, et la Ferrari pilotée par Fuoco. La 499P devrait prochainement attaquer le leader de la course.

Ne vous emballez pas, la 9X8 a hérité des commandes du classement uniquement parce que toutes les Hypercar de devant sont rentrées au stand en procédant à des changements de pilotes. Mais cela fait du bien de voir la Peugeot aux avant-postes.

L’Alpine n°36 va prendre une pénalité de 20 secondes dans les stands pour avoir dépassé la vitesse maximale autorisée. L’Hypercar françaisen n’avait pas besoin de ça alors qu’elle occupe la 17e place... Sa soeur jumelle va devoir effectuer, elle, un stop and go de 5 secondes. Elle est 9e du classement.

Déjà 120 Minutes que le coup d’envoi de l’épreuve a été donné et Porsche mène toujours la danse avec la n°5 devant la Ferrari n°50 et une deuxième Porsche, la n°6, entre les mains d’un Kevin Estre magistral.

L’écart est stable entre la Porsche de tête n°5 et la Ferrari n°50 à sa poursuite. Mais il y a quelques minutes, le clan italien a demandé au Danois Nielsen actuellement dans la 499P de contrôler l’écart avec la Porsche derrière lui, la n°6. Le Cheval Cabré n’est peut-être pas totalement à fond pour le moment.

Que c’est dur pour le clan du A fléché. Les deux Hypercars du constructeur français peinent dans la seconde partie du classement, au 11e rang pour la première et au 16 pour la seconde. Mais nous n’en sommes qu’au début de l’épreuve.

Bientôt deux heures de course et le classement s’est un peu figé avec un duel Porsche-Ferrari qui se profile. Entre la Porsche de tête et la Cadilla n°36 en 6e position, il n’y a que 15 seconde d’écart.

La Porsche n°5 est toujours devant, suivie de près par la Ferrari n°50 qui pointe à sept secondes derrière. La Porsche n°6 est sur le podium tandis que Cadillac a rétrogradé aux 4e (n°311) et 5e (n°12).

Les commissaires de course vérifient les images de l’Alpine n°36 qui a peut-être dépassé la vitesse autorisée dans les stands. Rappelons que l’Hyeprcar française occupe la 18e place pour le moment. Sa soeur jumelle, la n°35, est 13e.

Après l’énorme frayeur pour Paul Di Resta qui a tapé après une heure de course, les dégâts semblent superficiels sur la 9X8. La voiture est rentrée au stand et occupe la 20e place, avant- dernier de sa catégorie.

Première salve d’arrêts pour les Hypercar et deuxième passage au stand pour l’Aston Martin 007.

Belle frayeur pour la Peugeot du Britannique Paul Di Resta ! Le pilote a fait une sortie de route en voulant éviter une GT et, en tapant contre les protections, a perdu le capot arrière. Retour au stand, changement de capot arrière et avant et c’est reparti pour le Britannique. Seulement 40 secondes de retard malgré le choc.

Les premiers pilotes de la catégorie Hypercar commencent à entrer au stand. Les deux Cadillac du Hertz Team JOTA, la BMW n°20, l’Alpine n°36, la Toyota n°7 et la Cadillac n°101 sont concernées.

Parti en 21e et dernière position de la catégorie Hypercar après avoir été pnalisé pour poids non conforme, Kevin Estre signe une remontée fantastique avec la Porsche n°6. Le Français multiplie les dépassements avec maestria et pointe à la 7e place. Devant, toujours la Porsche n°5 en tête suivie par les deux Cadillac, la Porsche n°4 et la Ferrari n°50.

Il pourrait y avoir des sanctions dans les prochaines minutes. On vient d’apprendre que les commissaires vérifient les images du départ.

Les Alpine ont du mal en ce début de course. La n°35 est désormais 12e, la n°36 est 14e. Les deux Peugeot sont plus loin, 16e et 18e.

«C’est vraiment mythique, être ici en personne ! Je suis épuisé sincèrement parce que c’est très émouvant. C’est un grand honneur pour moi de voir les pilotes et les fans passionnés de ce sport incroyable. C’est sympa. Je suis très touché d’avoir pu le faire.»

Deux secondes d’avance sur la Porsche n°5 qui a décidé de partir pied au plancher devant les deux Cadillac. La Porsche n°4 et la Ferrari n°50 suivent au classement.

La Porsche n°5 est à l ’attaque dès les premiers virages et le constrcuteur allemand prend les commandes de l’épreuve devant les deux Cadillac. Il n’y a pas eu d’accrochage dans la catégorie reine.

Les Hypercar viennent de passer la ligne, c’est parti pour 24 Heures de fureur. Bonnes 24 Heures du Mans à toutes et à tous.

Le départ de l’épreuve est imminent. La traditionnelle musique de 2001 L’odysée de l’espace innonde le circuit.

Le tour de mise en place a débuté sous un ciel très gris mais pas de pluie. Roger Federer a pris place sur la passerelle avec le drapeau bleu blanc rouge entre les mains. Le départ est imminent.

La phrase tant attendue vient d’être prononcée au micro par Roger Federer. «Pilote, démarrez vos moteurs !» Quelques instants après, deux Rafale passaient au dessus de la ligne droite des stands au moment où les moteurs commençaient à rugir pour le tour de mise en place.

Départ de la 93e édition dans une quinzaine de minutes, les moteurs vont bientôt chauffer !

Au Mans plus que nulle part ailleurs, il ne faut jamais dire jamais mais pour Peugeot, la mission relève de l’impossible. L’écurie du Lion a beau retourner le problème dans tous les sens, la 9X8, mal née, ne progresse pas assez malgré une éclaircie au niveau des performances lors des dernières Six heures de Spa-Francorchamps. Distancées lors des qualifications et écartées de l’Hyperpole cette semaine, les Lionnes semblent un cran en dessous des meilleures voitures, comme l’an passé. En 2024, les 9X8 (11e et 12e à l’arrivée) avaient tourné dans l’anonymat. Les deux valeureux équipages n’ont rien à se reprocher. Chez Alpine, les qualifications ont quelque peu rassuré après des essais en demi-teinte. La marque française progresse pas à pas et pointe au 4e rang du Championnat du monde avec un deuxième podium consécutif cette saison à Spa-Francorchamps après celui d’Imola. Les «Alpinistes» ont le profil de l’outsider après le désastre de l’an passé où les deux voitures avaient lâché avant l’arrivée de la nuit en raison d’un problème moteur. La fiabilité sera-t-elle au rendez-vous cette année ? «Nous avons traversé cette semaine sans encombre malgré l’évolution des conditions. Le plus dur commence maintenant, mais j’ai le sentiment que nous avons bien préparé la course», a rassuré Philippe Sinault, le patron de l’équipe.

L’armée de l’air a apporté à Roger Federer le drapeau bleu blanc rouge que le Suisse agitera pour lancer l’épreuve. La légende des courts l’a agité devant les tribunes noires de monde et une ovation monstre. On attend plus de 320.000 spectateurs cette année pour suivre la 93e édition.

Le plateau 2025 est exceptionnel avec 21 bolides en Hypercar et la concurrence semble armée comme jamais pour pousser Ferrari dans ses retranchements. Et ce, même si les Italiens ont survolé le début de la saison du Championnat du monde. Toyota, qui avait échoué à moins de 15 secondes de la Ferrari victorieuse l’an passé à l’issue d’une course épique où les six premiers se tenaient en moins de deux minutes, est taillé pour retrouver son trône (cinq victoires entre 2018 et 2022). Davantage que Porsche après un début de saison très décevant de la firme de Stuttgart, voire inquiétant. La surprise pourrait venir de Cadillac qui aligne pas moins de quatre voitures dans la Sarthe ! L’avantage du nombre et les qualifications ont démontré que les bolides américains étaient extrêmement rapides, comme les BMW d’ailleurs, en forte progression.

«J’aurais tendance à dire que nous, on sera là, mais tu n’es pas à l’abri d’une mauvaise surprise. Ferrari a prouvé qu’ils sont forts. BMW et Alpine ont montré qu’ils peuvent vraiment envoyer», a expliqué Sébastien Buemi (Toyota). «Porsche, honnêtement, ils sont là tout le temps. J’ai l’impression qu’ils ont peut-être caché leur jeu jusqu’à maintenant», avance encore le Suisse, dont la n°8 partira seulement 10e. Enfin, Aston Martin, seul constructeur à engager des voitures non hybrides pour son retour dans la catégorie reine, n’a aucune chance. Mais rien que pour le plaisir d’entendre rugir le fabuleux moteur de la Valkyrie, leur présence est un cadeau tombé du ciel. Ne cherchez pas plus loin les chouchous du public cette année, ce seront les fusées vertes !

Le constructeur italien est invaincu dans la Sarthe depuis son retour en endurance en 2023 et le début de saison a confirmé la mainmise totale du Cheval Cabré sur le Championnat du monde : trois courses, trois victoires (Losai, Imola, Spa). L’équipe est expérimentée, les deux équipages officiels (une troisième Ferrari est engagée sous la bannière de l’AF Corse) sont ultra-performants et les 499P fiables et rapides. Sur le papier, les Italiens qui visent d’abord le titre de champion du monde des constructeurs, couronne qui leur a échappé ces deux dernières années, sont au-dessus du lot. Quant aux qualifications ratées (la première Ferrari est 7e), elles ne sont sans doute pas significatives du réel niveau des bolides transalpins. «Nous ne sommes pas les favoris, mais nous sommes juste parmi les favoris, c’est assez différent», a affirmé Antonello Coletta, le patron de l’équipe. Pas sûr que le dirigeant ait convaincu le paddock. «Ferrari se moque de nous», a lâché Sébastien Bourdais jeudi soir, accusant l’écurie au Cheval cabré d’avoir caché son jeu. Le Manceau (Cadillac) n’est sans doute pas loin de la vérité.

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Contrairement à l’an passé où la pluie avait perturbé les débats, obligeant les voitures de sécurité à entrer en piste durant quasiment plus de six heures, il ne devrait pas y avoir d’averses cette année. Le temps est quand même très nuageux et lourd sur le circuit de la Sarthe.

2024: Antonio Fuoco (ITA) - Miguel Molina (ESP) - Nicklas Nielsen (DEN), Ferrari 499P

2023: Alessandro Pier Guidi (ITA) - James Calado (GBR) - Antonio Giovinazzi (ITA), Ferrari 499P

2022: Sébastien Buemi (SUI) - Ryo Hirakawa (JPN) - Brendon Hartley (NZL), Toyota GR010 Hybrid

2021: Mike Conway (GBR) - Kamui Kobayashi (JPN) - José Maria Lopez (ARG), Toyota GR010 Hybrid

2020: Sébastien Buemi (SUI) - Kazuki Nakajima (JPN) - Brendon Hartley (NZL), Toyota TS050 Hybrid

2019: Fernando Alonso (ESP) - Sébastien Buemi (SUI) - Kazuki Nakajima (JPN), Toyota TS050 Hybrid

2018: Fernando Alonso (ESP) - Sébastien Buemi (SUI) - Kazuki Nakajima (JPN), Toyota TS050 Hybrid

2017: Brendon Hartley (NZL) - Earl Bamber (NZL) - Timo Bernhard (GER), Porsche 919 Hybrid

2016: Marc Lieb (GER) - Romain Dumas (FRA) - Neel Jani (SUI), Porsche 919 Hybrid

2015: Nico Hülkenberg (GER) - Nick Tandy (GBR) - Earl Bamber (NZL), Porsche 919 Hybrid

NB: les records de victoires sont détenus par le Danois Tom Kristensen (neuf) pour les pilotes et par Porsche (19) pour les constructeurs.

La légende des 24 Heures du Mans, le Belge Jacky Ickx vainqueur à six reprises de la course.

Des images incroyables survenues ce matin lors d’une épreuve d’ouveture des 24 Heures du Mans : un pilote s’en est pris à un autre. Totalement hors de lui, il est allé frapper violemment le véhicule.

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Starter des 24 Heures moto, l’acteur réalisateur était présent il y a quelques minutes sur la grille.

Lauréat de 20 titres en Grand-Chelem, le Suisse, âgé de 43 ans, succède dans ce rôle à Zinédine Zidane, qui avait donné le départ de la course l’année dernière, ou encore à Rafael Nadal, LeBron James et Brad Pitt. Chaque année, cette tâche revient à une personnalité d’envergure internationale. Le Bâlois a hérité de cet honneur car il est ambassadeur de l’horloger Rolex, chronométreur officiel des 24 Heures du Mans.

Bienvenue sur le Figaro.fr pour suivre le direct de la 93e édition des 24 Heures du Mans. Qui pour succéder à Ferrari, vainqueur en 2023 et 2024 ? Réponse dans un peu plus de 24 Heures ! Le départ est programmé à 16h00.