«Moi, ces histoires de braguette, c’est pas mon problème» : au procès Le Scouarnec, le témoignage surréaliste du dernier ami de l’accusé
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COMPTE RENDU D’AUDIENCE - Au troisième jour d’audience, la cour criminelle du Morbihan a entendu l’ex-femme et le seul proche connu de l’ancien chirurgien. Le témoignage de ce dernier a révolté les parties civiles.
2017. L’année de la «déflagration», de la «bombe atomique», celle qui a permis que «les langues se délient» après des années d’«omerta», notamment familiale. En mai 2017, Joël Le Scouarnec, chirurgien viscéral et digestif à l’hôpital de Jonzac (Charente-Maritime), est interpellé après le viol de sa petite voisine, âgée de 6 ans. À son domicile sont retrouvés d’innombrables poupées, images pédopornographiques, carnets et fichiers informatiques dans lesquels le médecin consigne, depuis des dizaines d’années, ses agissements pédocriminels sur des centaines de patients, essentiellement mineurs.
Une découverte qui a ouvert la voie à un premier procès concernant quatre victimes, qui a eu lieu en 2020 devant la cour d’assises de Charente-Maritime, puis à un second, qui se déroule actuellement devant la cour criminelle du Morbihan, pour des agressions sexuelles et viols aggravés sur 299 patients. En 2020, Joël Le Scouarnec a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle. Il en encourt vingt…
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