En pleine crise entre Paris et Alger, Gérard Larcher se rend au Sahara-Occidental
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Alors que les tensions diplomatiques entre Paris et Alger sont au plus haut, le président du Sénat, Gérard Larcher, se rendra mardi au Sahara-Occidental. Dans un communiqué publié vendredi, le Sénat ne cachait pas l’objectif de cette visite : «Refléter la nouvelle position de la France selon laquelle le présent et l’avenir du Sahara-Occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine», comme annoncé par Emmanuel Macron le 30 juillet dernier. Au grand dam de l’Algérie, historiquement opposée aux revendications marocaines sur la région. Ce déplacement du second personnage de l’Etat, qui a entamé dimanche une visite de trois jours au Maroc, ne devrait pas manquer d’irriter Alger, qui s’était déjà élevé contre la visite «malvenue» et d’une «gravité particulière», sur les mêmes lieux, de la ministre de la Culture, Rachida Dati, le 17 février.
Alors que les travaux du Sénat sont suspendus cette semaine, Gérard Larcher se déplacera, accompagné d’une délégation de la Chambre haute, à Laâyoune, capitale de la région. Parmi eux, Cédric Perrin, président (LR) de la Commission des Affaires étrangères, Christian Cambon, président (LR) du groupe d’amitié France-Maroc, ou encore Hervé Marseille, vice-président (UDI) du même groupe. Le président du Sénat doit prononcer mardi
Libération