680.000 personnes concernées en France: une grande étude indique que le bégaiement aurait des origines génétiques

C'est un trouble qui toucherait 1% de la population en France. Cela représente 680.000 personnes. Autant de personnes qui, quand elles s'expriment, butent sur les mots.
Une étude publiée il y a quelques jours dans le revue Nature Genetics révèle que le bégaiement pourrait avoir des origines génétiques, comme le relaient nos confrères du Parisien.
Grâce à un questionnaire proposé par le service de tests ADN grand public 23andMe, les données génétiques de 99.000 personnes ayant déclaré bégayer ont été analysées et comparées à 1 million de personnes non atteintes.
57 régions associées au bégaiementLes résultats ont révélé que "57 régions du génome" peuvent être "associées au bégaiement". Certaines de ces régions étant liées à d'autres troubles comme la dépression, l'autisme ou encore le sens du rythme.
Pour le professeur en linguistique à l'université de Montpellier Paul-Valéry et coordinateur du programme de recherche sur le bégaiement Benephidire Fabrice Hirsch interrogé par Le Parisien, cette étude "prouve qu'il existe des prédispositions génétiques, que ce n'est pas un trouble psychologique".
L'étude évoque plusieurs pistes et associations génétiques.
Var-Matin