Le saviez-vous? Les pilotes de F1 sont en apnée pendant 70% de la course lors du Grand Prix de Monaco

"Les forces G n’affectent pas seulement les muscles du pilote, mais aussi sa respiration, précise le Dr Paulmier. Les exercices d’endurance et le travail cardio constituent donc une part importante de la préparation. Ces exercices permettent d’entraîner le cœur et les poumons à être plus efficaces lorsque les pilotes trouvent un moment pour respirer pendant une course."
Des tours appréhendés comme un balletÀ Monaco, circuit urbain aux courbes récurrentes, les pilotes peuvent ainsi évoluer en apnée pendant 70% de la course! "Plus il y a de virages à négocier rapidement, plus les contraintes se répètent et plus l’apnée sera présente, résume le Dr Paulmier. Il faut qu’ils puissent s’adapter et trouver leur rythme entre des périodes de récupération et des périodes d’apnée et de contractions musculaires. Tout cela pendant 2 heures. Et iI y a d’autres éléments à prendre en considération, comme le niveau de stress lié au danger, l’adrénaline et la chaleur."
Le développement des simulateurs a ainsi eu un rôle primordial dans l’approche des courses, la visualisation des trajectoires et des contraintes afférentes.
Plus un pilote maîtrise un circuit, plus il saura quand contracter ses muscles pour encaisser les forces extérieures ou même interagir par radio avec les stands. "Chaque tour est comme un ballet durant lequel les pilotes, comme les boxeurs, prennent des coups dans les virages. Et lorsqu’ils se mettent en apnée, le rythme cardiaque s’élève de façon très, très rapide. Cela peut atteindre les 200 battements par minute."
Les monoplaces sont d’ailleurs aujourd’hui équipés de centaines de capteurs permettant un monitoring de la voiture et du pilote. L’IoT (internet des objets) permet ainsi aux ingénieurs de collecter des données biométriques tels que le rythme cardiaque, la respiration, la transpiration, la température corporelle… Données de plus en plus partagées en live avec les téléspectateurs.
Var-Matin