Aperçu de l'AAC 2025 : l'armée et la marine peuvent-elles à nouveau bouleverser l'équilibre des pouvoirs ?
Au cours de leur première année en tant que véritables rivaux de conférence, l'armée et la marine ont uni leurs forces pour voler la vedette à tout le monde.
À l'approche de la saison 2024, les bookmakers anticipaient une douzaine de victoires pour l'Armée et la Marine, dont 11,6 pour l'ensemble des matchs. SP+ annonçait un résultat de 11,6. Les deux programmes avaient connu des difficultés ces dernières années ; les modifications des règles de blocage visaient le type de blocage par coupures, courant dans les attaques optionnelles des académies militaires, et la libéralisation des règles de transfert a ouvert une nouvelle voie pour toutes les académies non militaires afin de compléter leurs effectifs. L'Armée n'avait enregistré qu'un bilan de 12 victoires pour 12 défaites en 2022-2023, tandis que la Marine avait enregistré un bilan de 16 victoires pour 30 défaites entre 2020 et 2023.
L'année dernière à la même époque, on pouvait facilement imaginer que le football universitaire laissait les deux programmes à la traîne. C'est beaucoup plus difficile aujourd'hui. Navy a dominé Memphis, favori de l'AAC (et prétendant au titre de champion de la ligue), 56-44, lors d'une rencontre d'athlétisme en début de saison, pour un début de saison avec un bilan de 6-0, et Army a battu ses neuf premiers adversaires par une moyenne de 35-10. Les deux équipes ont trébuché en milieu de saison lorsque leurs quarterbacks ont commencé à boiter, mais elles se sont toutes deux ressaisis : Army a écrasé Tulane 35-14 lors de son tout premier match de championnat de l'AAC, puis Navy a battu Army la semaine suivante. Sans compter le match contre l'équipe adverse, les deux équipes ont enregistré un bilan de 0-2 contre Notre Dame, finaliste national, et de 21-2 contre toutes les autres.
Le succès des académies a éclipsé tous les autres résultats de l'AAC. Memphis et Tulane ont tout de même remporté 20 matchs à eux deux, chacune continuant de produire un niveau de profondeur et de qualités athlétiques de plus en plus rare dans le Groupe des 5. UTSA, ECU et USF ont toutes surmonté des débuts difficiles – et, dans le cas d'ECU, le licenciement d'un entraîneur – pour terminer en force. Les programmes de niveau inférieur de la conférence ont été terriblement mauvais, mais l'AAC avait suffisamment de profondeur pour terminer avec la meilleure moyenne de SP+ du G5. Elle devrait faire de même cette saison.
L'AAC surprendra-t-elle encore davantage en 2025 ? Et si oui, qui ? Le champion menacera-t-il de ravir à Boise State la place d'entraîneur du G5 en séries éliminatoires ? Et parmi les nombreux nouveaux entraîneurs débutants des équipes moins performantes de l'année dernière, qui a compris le mieux les choses ? Découvrons l'AAC !
Chaque semaine pendant l'été, Bill Connelly présentera un aperçu d'une nouvelle conférence FBS, incluant les 136 équipes FBS. Les aperçus comprendront les analyses de 2024 et de 2025, ainsi que des capsules par équipe. Voici les aperçus de MAC , Conference USA , Mountain West et Sun Belt .
Récapitulatif de 2024L'an dernier, lors de l'AAC , l'ordre d'arrivée prévu était Memphis-UTSA-Tulane-USF-ECU. Hormis l'armée et la marine, c'était une assez bonne estimation. Placer Tulsa, Charlotte et Temple en bas du classement était également pertinent. Mais les académies ont perturbé l'équilibre des forces. Reste à savoir si elles peuvent récidiver.
Tableau de continuitéFrançais Le tableau de continuité examine les niveaux de production de retour de chaque équipe (attaque, défense et global), le nombre de départs FBS 2024 des joueurs de retour et entrants - dans certains cas, y compris les joueurs qui ont commencé les matchs en 2023 mais ont manqué la saison dernière en raison d'une blessure - et le nombre approximatif de freshmen en redshirt sur la liste à l'approche de 2025. (Pourquoi « approximatif » ? Parce que les écoles rendent parfois très difficile de déterminer qui a été redshirté et qui ne l'a pas été.) La continuité est un art de plus en plus difficile dans la gestion des effectifs, mais certaines équipes y parviennent mieux que d'autres.
Les projections ci-dessous sont délicieusement confuses, et le tableau de continuité nous en donne une assez bonne idée. Le champion en titre, Army, remplace son quarterback titulaire et bien d'autres, et bien sûr, les Black Knights ne profitent ni du portail de transfert ni des redshirts. Pendant ce temps, la meilleure équipe selon SP+, Memphis, a perdu la quasi-totalité de son cinq de départ, mais a recruté un nombre conséquent de titulaires issus d'autres écoles de la FBS. Ces changements ouvrent une porte, et entre Navy, Tulane et deux des équipes « qui ont connu un succès en fin d'année » mentionnées ci-dessus (USF et UTSA), un joueur intéressant et expérimenté pourrait la franchir.
Projections pour 2025Tulane démarre en tête avec la meilleure combinaison de qualité en 2024 et de continuité en 2025. Mais quatre autres équipes sont à 4,3 points d'écart selon les projections SP+, et USF n'est pas particulièrement loin non plus. Cela représente près de la moitié de la conférence avec un chemin semi-réaliste vers la tête du classement. Que demander de plus à une course au titre ?
Cinq équipes avec entre 11,7 % et 16,6 % de chances de remporter le titre, plus trois autres avec entre 5,8 % et 7,7 %. Mesdames et messieurs, voici le Big 12 du Groupe des 5.
Les cinq meilleurs jeux de 2025Voici les cinq matchs de conférence qui présentent (a) les notes SP+ combinées les plus élevées pour les deux équipes et (b) une marge de score projetée inférieure à 10 points.
Army à Tulane (18 octobre). À première vue, le calendrier de l'AAC est aussi équilibré que celui de la conférence : sur les dix places disponibles pour ces cinq matchs, Tulane en occupe trois (dont deux à l'extérieur), tandis qu'Army, Memphis et UTSA en occupent deux chacun et Navy une. J'aurais aimé pouvoir y inclure un match de l'USF, mais la liste est plutôt bonne. Et le premier des cinq grands matchs est une revanche pour le championnat AAC 2024.
Tulane à UTSA (30 octobre). Il s'agit de l'un des matchs les plus importants du jeudi soir au programme du football universitaire en 2025. Tulane et UTSA sont tous deux favoris à l'exception d'un match avant celui-ci : UTSA est outsider lors de la première semaine contre Texas A&M, tandis que Tulane est outsider lors de la quatrième semaine contre Ole Miss. Le vainqueur pourrait, au pire, aborder le mois de novembre en tant que co-favori de l'AAC.
Tulane à Memphis (7 novembre). En neuf jours, Tulane affrontera les deux grands favoris de l'AAC, autres que Tulane. Tous deux sont également en déplacement. C'est assez difficile.
Navy à Memphis (27 novembre) et Army à UTSA (28 novembre). Le week-end de Thanksgiving nous offre deux rencontres qui pourraient servir de matchs éliminatoires ou d'avant-matchs du championnat AAC. Il est à noter que les deux matchs de Memphis et d'UTSA figurant sur cette liste se déroulent à domicile, tandis que deux matchs de Tulane et les deux matchs d'Army se déroulent à domicile.
Candidats au titre de conférence (et donc au CFP)
Entraîneur principal : Jon Sumrall (deuxième année, 9-5 au total)
Projection 2025 : 48e en SP+, 8,0 victoires en moyenne (6,0 en AAC)
Lorsqu'on évoque les programmes G5 les plus solides du pays, on commence généralement par Boise State, Memphis et Tulane. Les Green Wave sont une puissance incontestée à ce stade. C'est assez incroyable quand on sait qu'en 2021 encore, ils affichaient un bilan de 2 victoires pour 10 défaites. En 23 saisons entre 1999 et 2021, ils ont enregistré une moyenne de 4,2 victoires par an, mais au cours des trois dernières saisons, ils ont remporté 32 matchs avec un effectif qui ressemble tellement à celui d'une conférence puissante qu'il a effacé un quart de siècle d'impressions de passes. Ils avaient même suffisamment de profondeur et de puissance pour survivre à un changement d'entraîneur (de Willie Fritz à Jon Sumrall en 2023) avec un minimum de dégâts.
D'une certaine manière, ce prestige soudain s'est retourné contre eux. De nos jours, lorsque les équipes de puissance font confiance à ce que vous produisez, elles n'hésitent pas à piller votre effectif. Tulane a perdu huit titulaires au profit de programmes de conférence de puissance : le quarterback Darian Mensah (Duke), le running back Makhi Hughes (Oregon), le tight end Alex Bauman (Miami), le OLB Matthew Fobbs-White (Baylor), le ILB Jesus Machado (Houston), le cornerback Rayshawn Pleasant (Auburn) et même le kicker Ethan Head (West Virginia) et le punter Will Karoll (UCLA). Même trois remplaçants – le quarterback Kai Horton (Washington) et les DT Adonis Friloux (Baylor) et Parker Petersen (Wisconsin) – ont progressé dans la conférence.
Il s'agit d'une fuite de talents à laquelle les programmes G5 performants doivent rapidement s'habituer, mais Tulane a fait ce qu'il fallait : riposter. Sumrall a utilisé la marque Tulane pour recruter 20 transferts ayant débuté au moins une fois pour des équipes FBS l'an dernier. Parmi les plus importants figuraient les quarterbacks Kadin Semonza (Ball State) et Brendan Sullivan (Iowa), le running back Zuberi Mobley (FAU), le receveur de slot Omari Hayes (FAU), le pivot All-Sun Belt Jack Hollifield (Appalachian State), le defensive tackle Derrick Shepard Jr. (UAB), les edge rushers Santana Hopper (App State), Maurice Westmoreland (UTEP) et Jordan Norman (South Alabama) et le cornerback LJ Green (Troy). Il a essentiellement compilé une équipe d'étoiles de milieu de gamme, et il a également recruté un trio de stars d'écoles plus petites pour le secondaire : les cornerbacks Isaiah Wadsworth (Wofford) et KC Eziomume (Albany) et le safety Tavare Smith Jr. (East Central) ont combiné pour six INT et 25 ruptures de passes la saison dernière.
Ajoutez à cela des joueurs talentueux de retour comme le quarterback vedette devenu tight end Ty Thompson , les joueurs de ligne offensive de la conférence Derrick Graham et Shadre Hurst , le defensive tackle Kameron Hamilton , le linebacker Sam Howard et les safeties Bailey Despanie et Jack Tchienchou , et vous obtenez clairement l'une des équipes les plus talentueuses de l'AAC. Semonza, passeur rapide, et Sullivan, double menace, représentent probablement des rétrogradations par rapport à Mensah, et un changement aussi massif introduit toujours le risque d'une expérience d'alchimie ratée. Mais entre les récentes prouesses de Sumrall comme entraîneur principal (il a remporté deux titres consécutifs de la Sun Belt à Troy avant d'atterrir à La Nouvelle-Orléans), les récentes prouesses de Tulane en tant que programme et la profondeur impressionnante dont les Green Wave semblent disposer dans les tranchées, ils restent l'une des valeurs sûres de la conférence.
Entraîneur principal : Ryan Silverfield (sixième année, 42-21 au total)
Projection 2025 : 53e en SP+, 8,7 victoires en moyenne (5,9 en AAC)
On pourrait dire que Memphis est le Ole Miss de l'AAC. À l'instar des Rebels, les Tigers ont connu leur apogée dans les années 1960, sont tombés dans l'oubli pendant près de trois décennies, ont retrouvé leur vigueur au début des années 2000, puis ont touché le fond quelques années plus tard. Cependant, tous deux ont retrouvé leur respectabilité dans les années 2010 et, en 2024, ils ont tenté de saisir de nouvelles opportunités, en s'appuyant sur le portail et en s'accrochant à leurs stars dans l'espoir de décrocher une place au CFP.
À l'instar d'Ole Miss, Memphis a aligné une équipe plutôt dynamique, mais n'a pas atteint ses objectifs. L'attaque a terminé dans le top 20 SP+ pour la septième fois en dix ans, et la défense s'est améliorée, mais des défaillances ont entraîné des défaites en compétitions d'athlétisme contre Navy (56-44) et UTSA (44-36), et Memphis a terminé la saison la plus décevante de l'histoire de l'université, avec 11 victoires. Et puis, pratiquement tous les titulaires sont partis : le tackle gauche Chris Adams et l'ailier défensif William Whitlow Jr. sont les seuls titulaires de retour.
Cela ne ressemble pas au début d'une belle réussite pour 2025, n'est-ce pas ? Mais comme à Ole Miss – et à Tulane, d'ailleurs – Memphis a profité de son prestige pour se relancer dans le portail. La grande recrue a été le quarterback Brendon Lewis , qui a cumulé 5 330 yards à la passe et 2 108 yards à la course (sans compter les sacks) en cinq saisons à Colorado et Nevada. Le senior devrait bien s'associer au retour des running backs Greg Desrosiers Jr. , et tant qu'une ligne offensive remaniée (six transferts, un JUCO) tiendra le coup, le jeu au sol devrait être dynamique. Le jeu de passe, en revanche, nécessitera le succès de plusieurs transferts moins confirmés comme Jadon Thompson (Louisville), CJ Smith (Purdue), Ger-Cari Caldwell (NC A&T) et le tight end Jerry Cross (Penn State). Les jeunes joueurs de retour Brady Kluse et Keonde Henry ont également un potentiel prometteur.
Forte de son historique de succès et de l'aide de Lewis, l'attaque bénéficie du doute. La défense, moins. Vingt-deux défenseurs ont disputé au moins 100 snaps l'an dernier, et seuls trois (Whitlow, le tackle Mond Cole et le safety Kourtlan Marsh ) sont encore dans l'effectif. Sans surprise, Ryan Silverfield a tenté de renforcer son équipe en ajoutant cinq linemen, six linebackers et dix demis défensifs. C'est un mélange amusant d'anciennes recrues vedettes à la recherche de plus de temps de jeu (le tackle d'Indiana Marcus Burris Jr. , le linebacker de UNC Crews Law , le cornerback du Michigan Myles Pollard , le safety de Florida State Omarion Cooper , le nickel d'Arizona State Kamari Wilson ), des stars de milieu de gamme (le tackle de WMU Isaiah Green , le linebacker d'UAB Everett Roussaw Jr. , le linebacker du Nevada Drue Watts ), le cornerback de JMU Chauncey Logan , le corner d'Akron Joey Hunter ) et des stars d'écoles plus petites (le tackle d'Incarnate Word Chase Carter , le corner de Chattanooga Beni Mwamba , le safety de Harding Jeremiah Jordan ). La première saison de Jordon Hankins en tant que coordinateur défensif a vu une augmentation de l'agressivité et des turnovers et quelques gros jeux de trop. S'il peut transformer ce nouveau groupe de talents en quelque chose de décent, Memphis sera à nouveau en lice dans l'AAC.
Entraîneur principal : Jeff Traylor (sixième année, 46-20 au total)
Projection 2025 : 63e en SP+, 7,8 victoires en moyenne (5,5 en AAC)
Parfois, le mauvais timing d'un entraîneur est le bon timing pour une école. Fort de ses liens étroits avec les lycées texans et de son succès immédiat à l'UTSA, Jeff Traylor a été associé à pratiquement toutes les ouvertures (ou rumeurs d'ouverture) de conférence majeure du Texas dans les années 2020. Cependant, aucune de ces propositions n'a abouti et, après 32 victoires entre 2021 et 2023, il semblait que Traylor, candidat à la promotion de premier plan, avait pris fin lorsque l'UTSA, avec un effectif reconstruit, a débuté la saison dernière avec un bilan de 3 victoires et 5 défaites. Après trois classements consécutifs dans le top 60 SP+, les Roadrunners étaient 97e à l'entame du mois de novembre.
Mais tout s'est bien passé sur le tard, et ils ont remonté la pente pour terminer 64e. L'attaque avait commencé à s'enflammer mi-octobre, la défense s'est jointe à la fête, et au terme d'une victoire écrasante 44-15 contre Coastal Carolina au Myrtle Beach Bowl, l'UTSA avait conclu un revirement de situation fulgurant. Et après avoir remonté le score à 7-6, les Roadrunners bénéficient d'une des meilleures continuités de l'AAC.
La majeure partie de cette continuité se situe en attaque, où Owen McCown (3 424 yards, 25 TD) fait partie des neuf titulaires de retour et est le QB de retour n°2 de l'AAC en termes de QBR total.
En fait, en incluant deux joueurs de ligne partants de 2023 qui ont été blessés l'année dernière, les Roadrunners reviennent en quelque sorte avec 12 partants en O.
McCown et le running back Robert Henry seront alignés derrière la ligne la plus profonde de la ligue, qui compte quatre titulaires, plus deux titulaires de 2023 blessés l'automne dernier (le tackle gauche Venly Tatafu et le pivot Luke Lapeze ) et le tackle transféré de Georgia State Trevor Timmons . De plus, cinq joueurs ayant effectué au moins 28 réceptions sont de retour, menés par le joueur vedette Willie McCoy , l'ailier rapproché Houston Thomas et le joueur de slot David Amador II . Ce pourrait facilement être la cinquième saison consécutive que l'UTSA termine dans le top 40 en SP+ offensif.
Comme à Memphis, la défense a beaucoup plus de questions à résoudre. Elle a été l'unité la plus faible de l'UTSA pendant quatre saisons consécutives, et sur les 19 joueurs ayant cumulé plus de 200 snaps l'an dernier, seuls six sont de retour. Certes, cela inclut deux stars comme le defensive tackle ( Brandon Brown , l'un des 136 kg les plus actifs et les plus perturbateurs du pays) et le nickel Owen Pewee (14 arrêts de course et deux interceptions l'an dernier), ainsi qu'une star potentielle, le edge rusher Vic Shaw . Mais la profondeur pourrait être limitée à moins qu'un certain nombre de transferts ne se concrétisent. Le potentiel est indéniable dans le recrutement de joueurs de portail, qui comprend à la fois d'anciens joueurs de premier plan (le defensive tackle de Baylor Kaian Roberts-Day , le outside linebacker de TCU Shad Banks Jr. , le safety de Maryland Brandon Jacob ) et des stars d'écoles plus modestes (le defensive tackle de Tennessee State Cameron Blaylock , le linebacker d'East Texas A&M Brandon Tucker ).
Peu d'équipes de G5 ressemblent autant à une équipe de conférence que l'UTSA, avec des joueurs de 154 kg sur la ligne offensive, 150 kg sur la ligne défensive, des qualités athlétiques remarquables et, bien sûr, un McCown au poste de quarterback. Après une demi-saison difficile, Traylor semble avoir bâti une nouvelle équipe solide et prometteuse, et les Roadrunners sont pressentis comme favoris dans 10 matchs.
Entraîneur principal : Brian Newberry (troisième année, 15-10 au total)
Projection 2025 : 68e en SP+, 7,9 victoires en moyenne (5,7 en AAC)
Avec Tulane et Memphis changeant tant de joueurs, on pourrait envisager UTSA comme une valeur sûre dans la course à l'AAC. Ou peut-être pourriez-vous simplement miser sur l'équipe qui sait gagner gros avec un quarterback star. De Ricky Dobbs à Keenan Reynolds en passant par Malcolm Perry, Navy a produit une série d'excellents quarterbacks optionnels sous la direction de Ken Niumatalolo. Après une stagnation au début des années 2020, le successeur de Niumatalolo, Brian Newberry, a combiné une attaque semi-modernisée et le brillant Blake Horvath pour revenir à 10 victoires et 3 défaites l'automne dernier. L'attaque et la défense ont toutes deux enregistré leur meilleur classement SP+ depuis la saison 2019, avec 11 victoires, et, plus intriguant encore, malgré l'absence de redshirting et de menaces depuis le portail, les deux unités ont retrouvé une bonne partie de leur production de l'année dernière.
En attaque, cela commence bien sûr avec Horvath. Son explosivité au sol (1 298 yards hors sack, 7,8 yards par course, 17 touchdowns) rappelait celle de Perry, et ses 1 353 yards à la passe étaient les troisièmes meilleurs de Navy depuis le milieu des années 1990. Newberry a tenté d'ouvrir un peu l'attaque, et sous la direction du nouveau coordinateur Drew Cronic la saison dernière, les Midshipmen ont été alignés en position de tir 45 % du temps ; Perry et l'attaque de 2019 ne l'ont fait que 10 % du temps. Étirer les défenses a évidemment permis à Horvath et au slotback Eli Heidenreich de se positionner sur les lignes de jeu importantes, qui ont cumulé 65 courses avec 39 réceptions et gagné 1 115 yards de mêlée (10,7 yards par touche) avec neuf touchdowns. Ils sont tous les deux de retour, tout comme l'arrière principal Alex Tecza et Brandon Chatman (7,7 yards par touche), une autre arme intéressante sur le front. La ligne est incertaine, car Navy a déployé une rotation serrée de sept joueurs et quatre sont partis. Mais le meneur Ben Purvis est un joueur de niveau conférence, et le bilan de Navy en attaque est solide. Je suppose qu'il sera à la hauteur.
La défense de la Navy a été solide depuis l'arrivée de Newberry en tant que coordinateur défensif en 2019. Ils ont obtenu une moyenne de 65,2 SP+ défensif au cours de cette période, et leur classement n° 53 l'automne dernier était leur meilleur depuis 2015. Il s'agit d'une unité qui plie et ne casse pas - ils se sont classés 72e en taux de réussite la saison dernière mais 22e en yards autorisés par jeu réussi - et cela peut très bien fonctionner lorsque vous vous classez dans le top 30 en termes de turnovers (24, 17e au niveau national) et de taux de touchdown autorisé en zone rouge (53,5 %, 29e).
La défense doit gérer davantage de turnovers, mais les Midshipmen conservent 13 des 20 joueurs ayant effectué plus de 100 snaps, dont quatre des six joueurs ayant effectué au moins cinq plaquages pour perte (les plaquages Landon Robinson et Griffen Willis , le secondeur Luke Pirris et le nickel Jaxson Campbell ). La défense secondaire dispose de deux joueurs dynamiques à remplacer, le cornerback Dashaun Peele et le safety Rayuan Lane III , mais elle dispose toujours d'une solide expérience.
Entraîneur principal : Jeff Monken (12e année, 82-57 au total)
Projection 2025 : 67e en SP+, 7,6 victoires en moyenne (5,5 en AAC)
Ce que j'apprécie le plus dans les poussées simultanées de l'Armée et de la Marine, c'est qu'offensivement, elles se sont déroulées de manières complètement différentes. La Marine a tenté de moderniser légèrement son attaque optionnelle, tandis que l'Armée a fait l'exact opposé, abandonnant une rénovation et revenant aux fondamentaux. Et les deux approches ont fonctionné ! Avec un quarterback légèrement plus expérimenté, l'Armée a finalement connu un succès légèrement supérieur. Bryson Daily a cumulé 1 677 yards hors sack et 32 touchdowns – il a dépassé les 115 yards lors de 11 matchs sur 13 – et, bien que l'attaque ait ralenti en raison d'une blessure ou d'une maladie en milieu de saison, il a cumulé 126 yards et quatre touchdowns lors du championnat AAC, puis a inscrit 127 yards et trois touchdowns lors de son dernier match, une victoire écrasante contre Louisiana Tech à l'Independence Bowl. La Marine a réussi à neutraliser Daily et les Black Knights, mais ils ont terminé l'année avec leur meilleur score offensif SP+ en 28 ans, et leur défense a terminé dans le top 40 pour la troisième fois en cinq ans. Une saison tout simplement brillante.
Si le nouveau quarterback titulaire – très probablement Dewayne Coleman, senior – parvient à égaler le niveau de Daily, Army aura les atouts pour se battre à nouveau. Mais la barre est haute, Coleman n'ayant pas réussi à la franchir en 111 snaps la saison dernière. Quoi qu'il en soit, les Black Knights conservent une paire dynamique de backs slot, Noah Short et Hayden Reed (total combiné : 157 courses et réceptions, 1 157 yards, 7 touchdowns), ainsi que deux linemen All-Conference, le pivot Brady Small et le meneur Paolo Gennarelli . Trois titulaires sont partis en attaque, mais plusieurs joueurs de retour ont au moins effectué plus de 100 snaps. Les éléments sont solides tant que le jeu du quarterback est au niveau requis. On verra bien.
La défense de Nate Woody affiche un excellent bilan, et même si les Black Knights ne réintègrent que huit de leurs 18 défenseurs ayant effectué au moins 200 snaps, ils sont habitués aux pertes de balle dans un environnement sans redshirt. Parmi les joueurs de retour, on retrouve un duo ultra-perturbateur, le linebacker Andon Thomas et le safety Casey Larkin (total combiné : 10 TFL, 14 arrêts de course, six interceptions, cinq ruptures de balle), ainsi qu'un solide cornerback, Justin Weaver . En attaque, le tackle junior Kody Harris-Miller a un sacré moteur : il a effectué 11,7 % de plaquages, plus que quiconque, hormis les linebackers intérieurs titulaires, et il pèse 136 kg !
Army n'avait enregistré en moyenne que 2,9 victoires par an et n'avait participé qu'une seule fois aux quilles en 17 saisons précédant l'arrivée de Monken. Mais au cours des neuf dernières années, les Black Knights ont affiché une moyenne de 8,4 victoires, ont enregistré trois victoires à deux chiffres et ont terminé deux fois classés. Ils ont remporté des titres de conférence 100 % de leurs années de présence dans une conférence. (D'accord, un titre sur deux, mais quand même.) Nous verrons comment leurs adversaires de l'AAC s'adapteront avec plus de familiarité, et remplacer Daily ne sera pas facile. Mais Monken a largement mérité le bénéfice du doute : Army est un prétendant au titre jusqu'à preuve du contraire.
À quelques pauses d'une course
Entraîneur principal : Alex Golesh (troisième année, 14-12 au total)
Projection 2025 : 77e en SP+, 6,2 victoires en moyenne (4,9 en AAC)
Après avoir remporté quatre matchs en trois ans, l'USF a enchaîné sept victoires lors des débuts d'Alex Golesh en 2023, affichant une bonne attaque et passant d'une performance historiquement médiocre à une défense médiocre. Les Bulls affichaient également une bonne performance en termes de production à l'approche de 2024, ce qui m'a amené à me demander s'ils n'avaient pas connu une nouvelle forte poussée.
SP+ était plus réservé, projetant les Bulls 76e avec un total moyen de victoires de 6,7. Ils ont affiché un bilan de 7-6 et se sont classés 79e. Il faut toujours se fier aux chiffres plutôt qu'à son instinct.
À l'approche de 2025, USF figure à nouveau en bonne place parmi les productions de retour, et j'essaie encore de modérer mes attentes tandis que SP+ prévoit une nouvelle saison de maintien. Peut-être que mon instinct a raison la deuxième fois ?
L'attaque de l'an dernier a surmonté une blessure à la jambe qui a mis fin à la saison du quarterback de deuxième année Byrum Brown et a fini par sursauter en fin de saison, derrière un autre de deuxième année, Bryce Archie . Leur inefficacité globale a été terrible (116e en termes de taux de réussite) – ce qui est terrible quand on est l'une des rares attaques encore en activité à tenter d'avancer à une vitesse fulgurante – mais elles ont compensé cela par une explosivité massive au sol. Archie et Brown sont tous deux de retour ; si Brown est vraiment en pleine forme, il est le coureur le plus explosif et un passeur légèrement moins sujet aux erreurs, mais Archie était plutôt bon fin 2024. Le quarterback de choix aura devant lui une ligne extrêmement expérimentée, mais le corps des talents a perdu ses trois meilleurs RB et ses deux meilleurs WR. Le receveur de deuxième année Keshaun Singleton a un potentiel de gros jeu, et Golesh a ajouté deux RB transférés ( Cartevious Norton de Charlotte et Sam Franklin d'Oklahoma) et quatre receveurs de passes pour la plupart non éprouvés.
L'amélioration défensive a été lente mais constante sous la direction du coordinateur Todd Orlando. Sa défense de 2024 était agressive contre la course et chassait les balles perdues, mais elle a également concédé tous les gros jeux attendus avec cette approche. Si l'expérience se traduit par moins de pannes, les Bulls pourraient être en bonne forme : 13 des 20 joueurs ayant plus de 200 snaps reviennent, et 10 des 12 nouveaux transferts sont juniors ou seniors. Mac Harris , Rico Watson III et Chavez Brown, transféré de North Texas, devraient former l'un des corps de linebackers les plus perturbateurs du G5, et la défense secondaire compte de nombreux vétérans. Si la défense complète une efficacité offensive accrue en concédant moins de gros jeux, les Bulls sont en bonne position.
Entraîneur principal : Eric Morris (troisième année, 11-14 au total)
Projection 2025 : 92e en SP+, 6,8 victoires en moyenne (4,3 en AAC)
On ne peut pas accuser le nord du Texas d’être ennuyeux.
Traduction du graphique : L'attaque de Mean Green était parfaitement moyenne du point de vue de l'efficacité, mais a réalisé les jeux les plus réussis du pays. Le receveur Damon Ward Jr. a obtenu une moyenne de 18,4 yards par réception. Les running backs Shane Porter et Makenzie McGill II ont obtenu une moyenne de 6,4 yards par course. Lorsque le quarterback freshman Drew Mestemaker a remplacé le vétéran Chandler Morris lors du First Responder Bowl, il a complété des passes de 42, 46 et 57 yards et a réussi une course de 70 yards pour un touchdown. (Il a également lancé deux interceptions et pris trois sacks dans une défaite 30-28.) L'attaque d'Eric Morris se lance fréquemment dans les quatrièmes essais - leurs 44 tentatives ont été les meilleures du pays - vit de jeux de gros morceaux et périt parfois par manque d'eux.
Si vous recherchez un divertissement pur et dur, UNT est presque toujours là pour vous. En deux ans et 25 matchs sous la direction de Morris, les Mean Green ont marqué au moins 35 points à 14 reprises et en ont concédé au moins 35 à 15 reprises. Certes, la marge d'erreur est importante dans ce style de jeu – ils sont à 1-10 lorsqu'ils ne marquent pas au moins 35 points – mais ils sont là pour nous divertir, et j'apprécie cela.
S'ils sont là pour gagner des matchs, il est clair que la progression doit commencer. UNT n'a dépassé la 100e place en SP+ défensif qu'une seule fois au cours des 11 dernières années ; Morris doit espérer qu'une greffe de Bearkat fera une grande différence. Le coordinateur Skyler Cassity a quitté Sam Houston et a amené avec lui plusieurs stars de Bearkat : le tackle Richard Outland Jr. , l'ailier Briceon Hayes , le linebacker Trey Fields , les cornerbacks David Fisher et Da'Veawn Armstead . Sachant que SHSU était classé 46e en SP+ défensif l'an dernier, ces joueurs deviennent immédiatement les défenseurs les plus expérimentés d'UNT.
L'attaque se portera bien avec Mestemaker ou l'ancienne star d'Albany (puis remplaçant de Miami) Reese Poffenbarger aux commandes et distribuant le ballon aux arrières (McGill et Jayden Becks , transférés à Missouri State) et aux receveurs Dalton Carnes , Miles Coleman , Simeon Evans, transféré à Sam Houston, et à de nombreux transferts explosifs de petites écoles comme Tyrese Hunt-Thompson (Ferris State). La ligne offensive connaît quelques changements, mais… l'attaque se portera bien.
Pirates de la Caroline de l'Est
Entraîneur principal : Blake Harrell (première année complète, 5-1 au total)
Projection 2025 : 90e en SP+, 6,0 victoires en moyenne (4,2 en AAC)
Le football universitaire nous donne un petit échantillon de jeux, mais nous avons encore du temps pour des rebondissements épiques. ECU a renvoyé Mike Houston après un début de saison 3-4 l'année dernière - ses Pirates n'avaient que 5-14 depuis le début de 2023 et étaient 96e en SP+, et s'inscrire pour une demi-saison avec un intérimaire confirme essentiellement que vous avez une saison perdue entre les mains.
Sous la direction de Blake Harrell, ECU a ensuite remporté quatre matchs consécutifs avec une moyenne de 19 points d'écart. Le calendrier y était pour quelque chose (Temple, FAU et Tulsa en étaient les trois victimes), mais l'attaque a pris un nouveau départ et la défense a cessé de se faire écraser. Les Pirates ont perdu contre Navy lors du dernier match de la saison régulière, mais ont battu NC State lors d'un match de bowl palpitant (avec la bagarre sanglante en fin de match, comme on pouvait s'y attendre entre ECU et NC State). Ils ont terminé avec un bilan de 8 victoires pour 5 défaites et une 74e place en SP+, un beau retournement de situation et tout sauf une saison perdue.
Naturellement, Harrell a décroché le poste à temps plein. Et sa première équipe officielle des Pirates reste un mystère pour moi.
D'un côté, il y a des stars. La quarterback Katin Houser a été explosive (et parfois sujette aux interceptions) après avoir pris ses fonctions dans le cinq de départ, et deux des receveurs les plus explosifs de l'année dernière, Anthony Smith et Yannick Smith , en deuxième année, sont de retour, aux côtés d'anciennes recrues de renom comme Jaquaize Pettaway (Oklahoma) et Tyler Johnson (Penn State). La défense retrouve de bons attaquants de pointe – à savoir l'ailier JD Lampley et les secondeurs offensifs Ryheem Craig et Samuel Dankah – et a recruté deux de mes transferts préférés de petites équipes, les cornerbacks Key Crowell (Indianapolis) et Jordy Lowery (Western Carolina). Ils ont cumulé 11 interceptions et 18 passes déviées l'année dernière.
En revanche, le running back vedette Rahjai Harris et la quasi-totalité des receveurs autres que Smith sont partis, tout comme trois titulaires de la ligne offensive et 15 des 20 défenseurs ayant plus de 200 snaps. Je ne serais pas surpris que l'attaque retrouve sa force, mais je ne serais pas non plus surpris que la défense recule. ECU n'est pas loin d'être en lice en AAC, ni du large groupe d'équipes médiocres qui la suivent.
Je cherche juste un chemin vers 6-6
Entraîneur principal : Trent Dilfer (troisième année, 7-17 au total)
Projection 2025 : 112e en SP+, 4,6 victoires en moyenne (2,8 en AAC)
Le recrutement le plus déroutant de 2023 a été jusqu'à présent l'un des moins réussis. Au lieu de conserver Bryant Vincent, solide intérimaire pendant toute la saison après le départ inattendu de Bill Clark, UAB a tenté un coup de maître en faisant venir Trent Dilfer. L'ancien quarterback vainqueur du Super Bowl et analyste d'ESPN n'avait entraîné qu'au niveau lycée. Pour le dire avec diplomatie, cela semblait être un risque énorme.
Les risques sont souvent déçus. Après une moyenne de 8,3 victoires par an sous Clark et Vincent, les Blazers ont remporté sept matchs en deux saisons sous Dilfer. L'attaque d'Alex Mortensen a été plutôt solide, mais la défense a été un désastre. Dilfer a été filmé en train de crier sur ses assistants. Pas terrible.
La troisième saison de Dilfer est quasiment une reprise, avec un nouveau coordinateur défensif (l'ancien DC de l'Air Force, Steve Russ) et une composition d'équipe presque entièrement renouvelée. Le quarterback Jalen Kitna , le tackle gauche JonDarius Morgan et le safety Sirad Bryant sont de retour. Je viens de lister tous les titulaires de retour.
Parmi les 30 transferts entrants qui seront invités à sauver le travail de Dilfer figurent des joueurs assez amusants. Les récepteurs AJ Johnson (ETSU) et Evan McCray (Wingate) ont chacun été en moyenne de plus de 15 verges par rattrapage l'année dernière, et la fin de Jamichael Rogers (Miles College) avait 18,5 TFL dans la division II. Il n'y a pas beaucoup d'entités FBS éprouvées ici, mais si elles étaient prouvées, elles n'auraient probablement pas été venues à l'UAB. Pourtant, Dilfer a trouvé certains fabricants de jeux, et Mortensen semble être un OC vraiment solide. Nous verrons si cela suffit pour changer les choses. Avec seulement deux matchs en tant que favori projeté, l'UAB devra trop comparer un peu pour faire quelque chose de 2025.
Chouettes de l'Atlantique en Floride
Entraîneur-chef: Zach Kittley (première année)
2025 Projection: 115e en SP +, 4,6 victoires moyennes (2,6 dans l'AAC)
Après avoir remporté Big Under Lane Kiffin, FAU a décidé que c'était un endroit pour les projets de remise en état des entraîneurs-chefs. Il a depuis embauché l'ancien entraîneur-chef de l'État de Floride Willie Taggart et l'ancien entraîneur-chef du Texas Tom Herman. Ils sont allés combinés 22-35 en cinq saisons.
Il était temps pour une nouvelle approche. Zach Kittley, encore seulement 33 ans, était un travailleur miracle en une saison en tant que coordinateur offensif de WKU et était solide en trois ans à Texas Tech. Lui et la coordinatrice défensive Brett Dewhurst tenteront de donner vie à un programme qui a en moyenne un classement SP + offensif de 99,2 au cours des cinq dernières années et un classement défensif SP + de 92,5 au cours des quatre derniers.
Comme c'est souvent commun, Kittley a renversé la liste de sa première année: le tacle droit Alex Atcavage est le seul rapatrié à avoir commencé plus de sept matchs la saison dernière, et 35 transferts sont en route pour Boca Raton. Une paire de transferts WKU, le quart-arrière Caden Veltkamp et le récepteur Easton Messer , seront essentiels à un démarrage rapide, bien qu'ils auront évidemment besoin de beaucoup d'aide. Kittley a atterri quelques stars de la petite école en défense - le secondeur Paul Tangelo (St. Francis) et le coin Terez Reid (Grand Valley State) - mais il a également apporté de nombreux transferts plus jeunes et moins éprouvés. Cela me signale qu'il pense à long terme. (En embauchant un enfant de 33 ans, l'école était probablement aussi.) Une infraction Kittley marquera des points, et le calendrier présente cinq adversaires prévus 112e ou pire dans SP +, il pourrait donc y avoir des résultats encourageants. Mais la saison 2025 sera probablement davantage de se préparer pour 2026 et au-delà.
Entraîneur-chef: Scott Abell (première année)
2025 Projection: 121e en SP +, 4,1 victoires moyennes (2,5 dans l'AAC)
Lorsque Rice a embauché Mike Bloomgren en 2018, cela avait beaucoup de sens. L'ancien assistant de Stanford avait fait partie du succès du grand école nerd à Palo Alto, et devenir Mid-Major Stanford semblait être une bonne chose.
Rice n'est pas devenu au milieu du major Stanford autant que Stanford est devenu Rice Power Conference.
Rice, 2018-24: 26-54 (pourcentage de victoires .325) Stanford, 2019-24: 20-46 (pourcentage de victoires .303)
Bloomgren avait une infraction décente et deux défenses décentes mais n'a jamais construit beaucoup d'élan. Il était temps de faire preuve de créativité, et Rice a fait exactement cela.
Dites bonjour à votre nouvelle infraction préférée. Scott Abell est allé 47-28 à Davidson, atteignant les séries éliminatoires du FCS trois fois et ne terminant jamais en dessous de 0,500. Il gère une attaque d'option de diffusion de fusil de chasse qui a en moyenne 315,6 verges au sol par match en 2024 et ne ressemble presque rien au niveau FBS. (Navy pourrait être la comparaison la plus proche?) Le junior Quinton Jackson et le deuxième étudiant Taji Atkins se sont combinés à 6,0 verges en moyenne par course en tant que sauvegardes l'année dernière.
La transition de l'attaque plus professionnelle de Bloomgren pourrait encore prendre un certain temps, car quiconque remporte le travail de quart-arrière partant - junior AJ Padgett , Sophomore Chase Jenkins ou Redshirt Freshman Drew Devillier - a été recruté pour gérer une infraction très différente. La ligne est également relativement inexpérimentée. Jon Kay, un Holdover Bloomgren, coordonnera une défense qui a assez bien défendu la passe mais doit remplacer trois de ses quatre meilleurs rushers et quatre DB de départ. Le secondeur Ty Morris est Dynamite, et la fin de Michael Daley était une star à petit échantillon, mais la meilleure nouvelle pour la défense serait si l'offensive marquait plus de points et lui donnait moins de poids à transporter.
Entraîneur-chef: Tre Lamb (première année)
2025 Projection: 120e en SP +, 3,9 victoires moyennes (2,4 dans l'AAC)
À seulement 35 ans, Tre Lamb a déjà prouvé un peu en tant qu'entraîneur-chef. Il a mené Gardner-Webb aux apparitions en séries éliminatoires du FCS en 2022 et 2023 et a porté ETSU de 3-8 à 7-5 en 2024; Ses meilleures infractions ont été équilibrées et explosives, et il a amené l'ancien coordinateur de l'offensive de North Greenville (et chercheur de gros jeu) Brad Robbins en tant qu'OC. Ils essaieront de créer un élan d'une manière que Kevin Wilson ne pouvait pas. Wilson a découvert beaucoup de jeunes talents offensifs passionnants mais ne pouvait s'en tenir à rien, et Tulsa n'a fait que 7-17 dans ses deux saisons.
J'aime le potentiel de l'offensive. Le quart-arrière Kirk Francis et les récepteurs de Holdover Grayson Tempest et Zion Steptoe seront rejoints par trois RBS de conférence de puissance passionnants - Dominic Richardson (Baylor), Sévion Morrison (Kansas) et Ajay Allen (Miami) - et un grand lot de récepteurs, dont Calvin Johnson II (Northwestern) et Mekhi Miller (Missouri). Huit monteurs de lignes de transfert offriront certainement de nombreuses options à l'avance également.
La défense était le plus gros problème de Wilson, et c'est une ardoise principalement propre de ce côté. Douze transferts se joignent à un deux profonds qui présente une bonne taille à l'avant (en particulier celui du retour des plaqués Tai Newhouse et Joe Hjelle ) et des joueurs de jeu potentiels dans le secondeur Chris Thompson et le deuxième coin Elijah Green . Le secondeur entrant Ray Coney était l'un des meilleurs joueurs d'ETSU la saison dernière, et Lamb a pu signer six joueurs de ligne de transfert qui ont commencé au moins un match FBS l'année dernière, mené par Tabliers Tim Hheliman (Arkansas State) et Nahki Johnson (Pitt).
Tulsa a régressé pendant quatre saisons consécutives, donc l'idée d'un revirement rapide est probablement stupide. Mais j'aime les mouvements initiaux de construction de l'agneau de Lamb, et j'aime l'athlétisme des deux côtés du ballon.
Entraîneur-chef: KC Keeler (première année)
2025 Projection: 126e en SP +, 3,8 victoires moyennes (2,2 dans l'AAC)
Lorsque les choses s'effondrent, cela peut arriver presque toute la nuit.
Temple, 2015-19: 43-24 (pourcentage de victoires .642), 55,6 classement moyen SP + Temple, 2020-24: 13-42 (.236 pourcentage de victoires), 119,0 classement moyen SP +
Après des progrès stables et encourageants dans les années 2000 et 2010, Temple est rapidement revenu à sa forme des années 1990 dans les années 2020. En trois saisons en charge, Stan Drayton est allé 3-9 trois fois et n'a pas pu générer de progrès sur l'offensive ni la défense.
Cela ressemble à un travail de plus en plus difficile, mais KC Keeler pourrait être prêt à relever le défi. L'homme de 65 ans a remporté les titres nationaux du FCS au Delaware et Sam Houston (17 ans d'intervalle, pas moins), et il a supervisé une vague de 9-3 dans la deuxième saison de SHSU à FBS. Personne n'est assuré de réussir, en particulier au Temple, mais l'embauche avait toutes sortes de sens.
J'aime beaucoup de mouvements initiaux de Keeler. Il a fait venir Gevani McCoy (Oregon State) et Anthony Chiccitt (Robert Morris) pour rivaliser avec Holdover Evan Simon au quart-arrière, et le porteur de ballon Jay Ducker (Shsu) et le récepteur Colin Chase (St. Thomas) pourraient emballer un corps de compétences tremblant. L'ailier défensif Charles Calhoun III (Gannon), le secondeur Ty Davis (Delaware), Corners Jaylen Castleberry (Youngstown State) et Dontae Pollard (Samford) et la sécurité de Pooh Lawton ( Slippery Rock) ont tous produit les excellents chiffres de perturbation dans la dernière saison des meilleurs défenseurs d'Umass. Moins on dit sur la ligne offensive, mieux c'est, mais la défense pourrait être en mesure d'améliorer un montant décent hors de la porte. Et bon, le bar est bas aussi - gagnez quatre matchs, et Keeler aura déjà fait quelque chose que Temple n'a pas fait depuis les années 2010!
Entraîneur-chef: Tim Albin (première année)
2025 Projection: 133e en SP +, 2,9 victoires moyennes (1,8 dans l'AAC)
Le thème commun parmi ces dernières équipes: "Les choses se sont vraiment effondrées pour [l'école], mais j'aime vraiment l'embauche de [l'entraîneur]."
C'est certainement vrai pour Charlotte. Les 49ers n'ont pas encore terminé plus de 100e en SP + en 10 saisons FBS, et comme UAB, l'école a fait une embauche risquée / unique en 2023. Biff Poggi, le millionnaire de fonds spéculatifs et l'ancien long de Jim Harbaugh, mais il est allé seulement 6-16. Maintenant, les rênes se rendent à Tim Albin, qui a obtenu un véritable timide dans la culture en tant que coordinateur offensif de longue date de Frank Solich à l'Ohio et a remporté 30 matchs au cours de ses trois dernières années à réussir Solich.
Les Bobcats d'Albin ont établi une identité physique et ont joué bien au-dessus de leur classement de recrutement et de leurs niveaux de dépenses nulles. Et comme tant d'autres dans cette partie de l'aperçu, la première intersaison d'Albin comprenait un flip de liste presque complet: le centre Jonny King , le secondeur Reid Williford et la sécurité Treyveon McGee sont les seuls partants de retour.
Soit Grayson Loftis (Duke), Conner Harrell (Caroline du Nord) ou Zach Wilcke (Juco) prendront le relais à QB - Loftis apparaît le plus probablement - et le porteur de ballon Don Chaney Jr. (Louisville / Miami) et les récepteurs Javen Nicholas (LSU), Jayden McGowan (Boston College) et Ta'ir Brooks (North Arizona) Will Befot College). Il y a aussi beaucoup de transferts partout ailleurs: cinq joueurs de ligne offensifs (plus trois jucos), sept joueurs de ligne défensive (plus deux jucos), six secondeurs, cinq DB. Le Corps de secondeur a une promesse majeure, avec Shay Taylor (Ohio) et Kadin Schmitz (Ohio) rejoignant Gavin Willis (Bucknell). J'aime la location d'Albin et j'aime ses mouvements initiaux. Mais quelqu'un va toujours perdre des matchs dans l'AAC, et Charlotte semble aussi probable que quiconque le fasse en 2025.
espn
