<p>David, visites médicales et signature. Dans les coulisses de la Juve : 15 millions économisés !</p>

L'attaquant canadien entre dans le monde noir et blanc : Comolli a repris les contacts portés par Giuntoli
TURIN – Le premier jour. Les premières émotions. Les examens médicaux, puis la signature du contrat. Jonathan David arrive sur la planète Juventus ce matin et une seule certitude l'habite : ce seront vingt-quatre heures qu'il n'oubliera jamais. Car ce transfert à la Juventus est le plus important de sa carrière : à 25 ans, après avoir quitté Lille , il recherchait une aventure comme celle-ci. Et une équipe aussi formidable. Attendu à Malpensa vers 10 heures ce matin, l'attaquant canadien effectuera le trajet Milan-Turin dans une camionnette mise à disposition par le club, puis découvrira la ville, sa nouvelle demeure. Un bref arrêt au Centre d'entraînement pour se familiariser avec la structure et l'été qui va enfin prendre forme : la Jeep hors réglementation, le rituel de la foule, des autographes, des photos. Et des visites, après quoi il sera temps de se rendre au siège, non loin de là, pour apposer toutes les signatures nécessaires. Et bien sûr, surtout celle du contrat. C'était le grand nœud, puis dénoué. C'était le thème le plus complexe, mais rétréci par les volontés.
Il convient de prendre un peu de recul avant de se plonger dans les débuts de David sur le tapis rouge à la Juventus : ce qui a concrétisé cette décision, outre la proposition du club, était une initiative de l'attaquant lui-même, à qui la Juve a demandé une aide directe pour faire taire les exigences de son entourage, à partir d'un montant total de 25 millions d'euros. Définitivement trop. Et pour tout le monde. À tel point que les exigences élevées de l'entourage ont à plusieurs reprises et sérieusement mis en péril l'opération, attirant à chaque fois les sirènes les moins appréciées de l'attaquant : la première venue d'Arabie, la dernière venue de Turquie, et le Fenerbahçe de Mourinho prêt à céder. De toute évidence, rien n'a abouti. Le facteur temps est donc entré en jeu : décisif. Après avoir trouvé un accord avec l'attaquant (pour 6 millions plus 2 de bonus), Comolli a travaillé sur les côtés pour obtenir un accord définitif désormais jugé satisfaisant : le montant des commissions sera légèrement supérieur à 10 millions et comprend une année d'avance pour le Canadien – sous forme de prime d'engagement à la signature –, en plus des bonus et commissions pour ceux qui ont travaillé sur l'opération. En bref : tout le monde est satisfait. Peut-être un peu moins que prévu, mais suffisamment pour comprendre qu'ils ont pu trouver un accord, pour le bien de Jonathan, qui a affiché une disposition d'esprit très claire lorsque l'occasion de porter à nouveau le maillot de la Juventus s'est présentée, malgré les adieux de Cristiano Giuntoli, le premier à avoir ouvert le dossier. On peut dire que le nouveau directeur général est parti de là, du dossier trouvé sur son bureau et feuilleté par la suite, jusqu'à prendre la décision tant attendue, notamment pour hâter la fin de la relation avec ceux qui, désormais, devront laisser ce maillot numéro 9 en héritage. Eh bien, ce sera une discussion à venir. Et certainement pas à ces heures-là.
Aujourd'hui, c'est le jour de David à la Juventus, et bientôt ce sera le jour des premiers mots, et tôt ou tard, celui du premier but. En bref : une ère s'ouvre, avec les émotions typiques des débuts, répandues même parmi les supporters. Jonathan sera appelé à assumer un héritage particulier, après tout. Ce n'est pas impossible, mais ce ne sera pas sans pression. Remplacer Dusan Vlahovic devra être un exercice de continuité, et c'est précisément cela qui a dissipé les doutes nourris ces dernières semaines. À Lille, le Canadien a marqué 109 buts en 232 apparitions. Soit un but tous les deux matchs, auxquels il faut ajouter le travail fourni par ses coéquipiers, la propreté du ballon et… les actes d'un supporter de la Juventus. Un vrai supporter de la Juventus. Comme celui de s'imposer à la première personne et de sortir du bourbier une négociation bloquée sur le plus grave. C'est-à-dire sur une distance économique. Et même pas une de ces questions triviales. JD a choisi de gagner la confiance de son nouveau club de la manière la plus appréciable : le « moi » dans le coin pour devenir un « nous ».
TURIN – Le premier jour. Les premières émotions. Les examens médicaux, puis la signature du contrat. Jonathan David arrive sur la planète Juventus ce matin et une seule certitude l'habite : ce seront vingt-quatre heures qu'il n'oubliera jamais. Car ce transfert à la Juventus est le plus important de sa carrière : à 25 ans, après avoir quitté Lille , il recherchait une aventure comme celle-ci. Et une équipe aussi formidable. Attendu à Malpensa vers 10 heures ce matin, l'attaquant canadien effectuera le trajet Milan-Turin dans une camionnette mise à disposition par le club, puis découvrira la ville, sa nouvelle demeure. Un bref arrêt au Centre d'entraînement pour se familiariser avec la structure et l'été qui va enfin prendre forme : la Jeep hors réglementation, le rituel de la foule, des autographes, des photos. Et des visites, après quoi il sera temps de se rendre au siège, non loin de là, pour apposer toutes les signatures nécessaires. Et bien sûr, surtout celle du contrat. C'était le grand nœud, puis dénoué. C'était le thème le plus complexe, mais rétréci par les volontés.
Tuttosport