Les propriétaires de chiens pourraient avoir de nouvelles responsabilités. Le dossier est déjà au ministère.

- Les habitants réclament l'introduction d'une réglementation protégeant contre le bruit causé par les animaux dans les villes.
- Le Bureau du Commissaire aux droits de l’homme a transmis l’affaire au ministère du Climat et de l’Environnement.
- La réglementation actuelle ne permet pas de lutter efficacement contre les aboiements des chiens.
Le Commissaire aux droits de l'homme a reçu une lettre concernant la « nécessité d'introduire des mécanismes de protection contre le bruit causé par les animaux domestiques gardés dans les zones urbaines » - il s'agit principalement de la responsabilité des propriétaires pour les aboiements des chiens.
Citant des exemples d’autres pays, les auteurs de la lettre postulent
Débat sur la réglementation relative au bruit des animaux de compagnieintroduire une réglementation obligeant directement les personnes possédant des animaux de compagnie à leur prodiguer des soins de manière à ne pas provoquer de bruit excessif ni de perturbation durable de la paix du voisinage.
Comme le souligne le Commissaire aux droits de l'homme, le seul outil relativement efficace que la loi offre actuellement aux personnes exposées au bruit en question est la possibilité d'intenter une action en justice devant un tribunal ordinaire pour la protection des droits personnels ou la protection de la propriété immobilière.
« En raison de la source de ce bruit, les mesures administratives actuelles ne seront généralement pas applicables. Les interdictions découlant du droit pénal au sens large seront également inefficaces. L'article 51 du Code des contraventions, quant à lui, exige l'intention de l'auteur de commettre une infraction mineure », explique le bureau du Médiateur.
Les règlements établis par les conseils municipaux ne peuvent formuler de telles obligations envers les propriétaires d’animaux.Comme l'ajoute le Commissaire aux droits de l'homme, compte tenu de la jurisprudence des tribunaux administratifs présumant que les règlements de maintien de la propreté et de l'ordre établis par les conseils municipaux ne peuvent pas formuler d'obligations relatives à la détention d'animaux de compagnie dans les propriétés privées, il semble également impossible d'établir les normes attendues par les citoyens au niveau local sur la base de l'article 10, paragraphe 2a de la loi sur le maintien de la propreté et de l'ordre dans les municipalités.
Piotr Mierzejewski, directeur du service de droit administratif et économique du Bureau du Commissaire aux droits de l'homme, a sollicité l'avis du Département des instruments environnementaux du ministère de la Culture et de l'Environnement. Il a également sollicité un avis sur l'opportunité de modifier le champ d'application de la délégation des conseils municipaux pour établir des règlements relatifs au maintien de l'ordre et de la propreté, en précisant les règles relatives à la détention d'animaux de compagnie dans les propriétés privées.
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