Sans ingéniosité, il n'y a pas de morsure

Des pêcheurs expérimentés de Kostanay, Ekibastuz, Karaganda, Pavlodar (sept personnes au total) se sont lancés dans un long voyage vers le lac Tamarack dans l'État du Michigan. Pendant trois jours, nous nous sommes entraînés sur un étang à moins 10-15 degrés, le temps changeait constamment. Mais les habitants du Nord n'ont pas peur des vents et des températures négatives : au Kazakhstan, les gelées sont beaucoup plus sévères.

- Cette fois-ci, la chance nous a un peu tourné le dos. L'équipe est partie avec un nombre minimum de membres, dit Olga LEVITSKAYA, maître en sports de pêche sportive de Karaganda . - Nous n'avions pas de soi-disant « zabrovochniks » avec nous - ils aident, coordonnent les déplacements des athlètes autour du réservoir dans les secteurs de pêche, choisissent l'endroit pour forer, etc. Et cela représente 80 pour cent de réussite. Les poissons ici sont petits : crapets-soleil, crapets bleus, crapets-soleils, nous les appelons guppys d'aquarium.

Selon elle, il n'y avait pas de trophées pesant 5 à 15 kg, que l'athlète avait l'habitude d'attraper dans les réservoirs kazakhs. Poids maximum - 500 grammes.

- Selon la loi de cet État, il est interdit d'appâter les poissons, ainsi que d'utiliser des vers de vase ; on ne peut pêcher qu'avec des asticots et des vers, poursuit l'athlète. - Malheureusement, nous avons eu peu de temps pour apprendre tous les détails, pour pratiquer, et apparemment nous n’avons pas eu assez d’ingéniosité. Par exemple, les Lituaniens se sont entraînés sur ce lac pendant trois semaines entières.

Les trois premières places ont été occupées par des équipes de Lituanie, de Finlande et de Norvège. Les Kazakhs se sont classés neuvièmes, suivis par les athlètes de Mongolie.

« C'est une expérience énorme pour nous, elle nous sera utile lors des prochains départs », a noté l'interlocuteur avec philosophie.

Elena KOEMETS, photo des archives d'Olga LEVITSKAYA, Almaty