Le ministère de la Santé a pris en compte certaines propositions formulées par des parlementaires concernant le projet de loi sur l'expérience professionnelle obligatoire pour les diplômés en médecine.

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Le ministère de la Santé a pris en compte certaines propositions formulées par des parlementaires concernant le projet de loi sur l'expérience professionnelle obligatoire pour les diplômés en médecine.

Le ministère de la Santé a pris en compte certaines propositions formulées par des parlementaires concernant le projet de loi sur l'expérience professionnelle obligatoire pour les diplômés en médecine.

Arrière-plan

Un projet de loi, déposé le 1er septembre 2025 à la Douma d'État par le gouvernement russe, impose aux étudiants admis dans les filières médicales et pharmaceutiques supérieures financées par l'État de signer une convention de stage et d'effectuer ensuite un stage professionnel encadré obligatoire de trois ans après l'obtention de leur diplôme. Ce texte définit les catégories d'étudiants exemptés de cette mesure, les conditions applicables aux étudiants ayant interrompu leurs études puis les reprenant, ainsi que la responsabilité des étudiants et des employeurs en cas de violation des termes de la convention de stage et de sa résiliation. Tout étudiant ne respectant pas les termes de la convention est tenu de verser une indemnité équivalente à la première année de scolarité et une amende égale au double de cette indemnité.

Lors de la première lecture de l'initiative, le 8 octobre, de nombreux députés ont souligné l'absence de garanties sociales pour les futurs spécialistes dans des conditions aussi strictes et ont fait remarquer que ces mesures ne permettraient pas de résoudre la pénurie de personnel soignant. Au cours des débats, les parlementaires ont proposé de ne pas instaurer de préavis unique obligatoire, mais plutôt de le moduler en fonction de la spécialisation, de reporter la conclusion d'un contrat à durée déterminée, d'ajuster l'amende, de mettre en place un dispositif spécifique pour les tuteurs, et d'autres propositions encore.

Lors de la séance plénière, la vice-ministre de la Santé de la Fédération de Russie, Tatiana Semenova, a promis de prendre en compte certaines propositions et a indiqué que le processus global serait similaire au programme de stages, aboli en Russie en 2016.

Ajustements acceptés

Dix-sept propositions ont été prises en compte lors de l'élaboration de la nouvelle version du projet de loi pour la deuxième lecture, qui aura lieu à la Douma d'État le 30 octobre. Le texte stipule que tous les postes financés par l'État seront désormais réservés au programme de résidence. Le programme de spécialisation reste inchangé : les postes financés par l'État seront listés séparément des postes réservés. Le contrat avec le client devra être conclu avant l'évaluation finale.

Un mentorat sera proposé pour une durée maximale de trois ans, en fonction du domaine de formation et du lieu d'exercice des activités médicales. La liste des spécialités et les modalités du mentorat seront établies par le ministère russe de la Santé. La loi définira le cadre général, tandis que les modalités précises seront précisées par la réglementation secondaire. La question des prestations sociales fera l'objet d'un traitement distinct.

Les jeunes professionnels doivent être encadrés par un organisme de santé participant au programme garanti par l'État. Ils peuvent ainsi choisir un mentor au sein d'un établissement de santé public ou d'une clinique privée, si celle-ci fait partie du programme.

Le projet de loi stipule que les établissements d'enseignement sont tenus d'aider les étudiants à conclure une convention de formation ciblée et d'en contrôler la bonne mise en œuvre.

Le mentorat ne sera pas obligatoire pour l'admission au travail, mais le jeune spécialiste devra repasser l'accréditation initiale après son expiration, au lieu de l'accréditation périodique standard.

Autre nouveauté : la création d’un concours distinct destiné aux « élèves ciblés » souhaitant poursuivre des études supérieures. L’admission se fera en priorité, indépendamment des résultats scolaires.

Comme précédemment, si elle est approuvée, la loi, à l'exception de certaines dispositions, entrera en vigueur le 1er mars 2026.

Propositions non prises en compte

Outre la période de mentorat, les parlementaires s'inquiétaient des amendes. Alexeï Kourinny, vice-président de la commission de la Douma d'État chargée de la protection de la santé (groupe du Parti communiste de la Fédération de Russie), a souligné que si un étudiant ciblé, inscrit dans une région, abandonne finalement ses études, il devra payer 6 millions de roubles. Pour la capitale, ce montant s'élève à 10 millions de roubles. Le groupe « Nouveaux Peuples » a proposé de plafonner le remboursement à 50 % maximum des frais de scolarité. Ce parti estime également nécessaire d'établir une liste de motifs valables pour lesquels l'amende pourrait être réduite ou annulée.

Toutefois, le montant des sanctions reste inchangé : compensation à 100 % pour la première année d’études et une amende équivalente à deux fois la compensation.

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