Bahçeli, le post qui a suscité des réactions après l'attaque contre Özel : Le directeur d'une institution politique

Le chef du CHP, Özgür Özel, a été attaqué à coups de poing après la cérémonie organisée au Centre culturel Atatürk (AKM) en l'honneur du défunt député du parti DEM, vice-président du TBMM et membre de la délégation d'İmralı, Sırrı Süreyya Önder. Il a été révélé que l'agresseur de 66 ans avait tué deux de ses enfants et en avait blessé un autre en 2004.
Devlet Bahçeli, président du MHP, partenaire de l'Alliance du peuple, n'a pas mentionné les noms du CHP et d'Özel dans son message concernant l'attaque contre Özel. Bahçeli a utilisé les expressions « une institution politique » pour le CHP et « un gestionnaire » pour Özel. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont réagi aux déclarations de Bahçeli.
Dites le message de Bahçeli :
« Tout d'abord, je voudrais transmettre mes vœux de rétablissement à l'administrateur d'une institution politique qui a assisté à la cérémonie d'adieu et d'hommage tenue au Centre culturel Atatürk d'Istanbul pour le défunt vice-président de la Grande Assemblée nationale de Turquie et député d'Istanbul du Parti DEM, Sırrı Süreyya Önder, et qui a ensuite été agressé physiquement.
Je tiens à affirmer avec force que nous sommes contre toutes les formes de violence.
La provocation en question, qui s’est produite un jour pareil, au vu et au su de tous, et à un moment où les sensibilités humanitaires, consciencieuses et islamiques rassemblent tout notre peuple sur un terrain commun, est à la fois stimulante et effrayante à tous égards.
Il est impératif, pour le bien de la paix politique et sociale, que cette attaque odieuse et maudite soit étudiée dans toutes ses dimensions, que les étapes de l’enquête soient achevées et que le rideau de mystère, s’il en existe un, caché derrière elle soit levé.
Il faut clarifier si l’acte de violence en question était le résultat d’une obsession individuelle ou s’il s’agissait d’un projet politique préétabli, connecté à l’intérieur et à l’extérieur, et étalé dans le temps. De plus, nos organisations policières et judiciaires sont compétentes et capables d’y parvenir grâce à un travail simultané.
C’est une erreur historique que d’entraîner la Turquie dans une spirale de violence, d’inciter à un climat de destruction et de mener des activités qui soutiennent cette situation. Ceux qui sont impliqués dans cette erreur, consciemment ou non, doivent d’abord revenir à la raison et ne pas s’écarter de l’orbite de la responsabilité morale et du bon sens.
Une fois de plus, je prie Dieu d'avoir pitié de ma défunte sœur Sırrı Süreyya Önder."
Source : Centre de presse
Tele1