Le 10e paquet judiciaire a été accepté et est devenu loi

La loi introduit de nouvelles réglementations conformément aux décisions d'annulation de la Cour constitutionnelle (AYM). Conformément aux modifications apportées à la loi sur le notariat, les notaires seront sanctionnés disciplinairement en fonction de la gravité de leurs actes s'il est établi qu'ils ne respectent pas les exigences de leur titre et de leurs fonctions. Les cas d'application des actes justifiant des avertissements, des blâmes, des amendes, des licenciements temporaires et des sanctions professionnelles sont déterminés par la loi. Si les notaires sanctionnés disciplinairement commettent un acte similaire dans les cinq ans suivant la fin de la sanction, les sanctions seront aggravées d'un niveau. Aucune nouvelle enquête disciplinaire ne sera ouverte si trois ans se sont écoulés depuis la connaissance des actes des notaires faisant l'objet d'une enquête pour des infractions disciplinaires autres que le licenciement. Par ailleurs, des réglementations sont en cours d'adaptation à la loi sur les procédures administratives suite aux décisions d'annulation de la Cour constitutionnelle. Conformément à ce règlement : Lors de la détermination des affaires portées devant le Conseil d'État, les tribunaux administratifs et fiscaux, qui répondent aux conditions prévues par la loi et nécessitent une audience, ainsi que des décisions pour lesquelles un appel ou une cassation est déposé, les limites monétaires à la date de dépôt de l'affaire seront prises en compte.
LES PEINES DE PRISON POUR LE CRIME DE BLESSURES VOLONTAIRES SONT AUGMENTÉESLa loi augmente les limites inférieures et supérieures des peines prononcées au lieu de la réclusion criminelle à perpétuité aggravée ou de la réclusion criminelle à perpétuité pour les tentatives de crimes. Par ailleurs, des modifications sont apportées aux peines d'emprisonnement pour blessures volontaires. Conformément à cette modification, la limite inférieure de la peine d'emprisonnement pour quiconque porte intentionnellement atteinte à autrui ou porte atteinte à sa santé ou à sa perception passe d'un an à un an et six mois. Si un citoyen victime de blessures volontaires subit une agression pouvant être soignée par une simple intervention médicale et porte plainte, les peines encourues passent d'un an à six mois. Si le crime est commis contre une femme, la limite inférieure de la peine passe de six mois à neuf mois. Les peines d'emprisonnement pour blessures volontaires entraînant des blessures aggravées par leurs conséquences sont également revues à la baisse. En conséquence, si la blessure intentionnelle entraîne la perte d'un sens ou d'un organe, des difficultés d'élocution, des marques permanentes au visage, une mise en danger de la vie de la victime, ou si elle est commise sur une femme enceinte et entraîne la naissance prématurée de son enfant, la peine d'emprisonnement minimale est portée de 3 à 4 ans. Si la blessure intentionnelle entraîne une fracture ou une luxation osseuse, la peine d'emprisonnement minimale applicable en fonction de l'impact de la fracture ou de la luxation sur les fonctions vitales est fixée à 5 à 6 ans. Si la blessure intentionnelle rend la personne incurable ou la plonge dans un état végétatif, la peine d'emprisonnement minimale est fixée à 5 à 6 ans. Si la blessure entraîne une fracture ou une luxation osseuse, la peine d'emprisonnement minimale est fixée à 8 à 9 ans.
LA PEINE DE PRISON POUR LE CRIME DE MENACE EST AUGMENTÉE DE 1 MOIS À 2 MOISD'autre part, des dispositions législatives sont en cours d'élaboration afin de lutter plus efficacement contre les menaces et de garantir leur effet dissuasif. La peine d'emprisonnement minimale pour quiconque menace une personne en l'informant de causer de graves dommages à ses biens ou de commettre d'autres actes répréhensibles est passée de 1 à 2 mois. Si la menace est proférée avec une arme, en plaçant la personne dans un endroit inaccessible, par lettre anonyme ou par des panneaux spéciaux, ou en exploitant le pouvoir conféré par des organisations criminelles, la peine d'emprisonnement est portée à 7 ans. Les sanctions prévues pour garantir la sécurité routière sont alourdies par la loi. Ainsi, la peine d'emprisonnement minimale pour ceux qui dirigent et encadrent des personnes dans différents véhicules de transport d'une manière susceptible de mettre en danger leur santé ou leurs biens est passée de 3 à 4 mois, et celle minimale pour les conducteurs incapables de conduire en toute sécurité sous l'influence de l'alcool ou de drogues est passée de 3 à 6 mois.
Les condamnés soumis à la récidive pour la deuxième fois en vertu de la loi bénéficieront d'une libération conditionnelle. Dans ce cadre, le ratio de libération conditionnelle sera appliqué aux trois quarts pour les peines d'emprisonnement à durée déterminée. Conformément à une autre modification, un condamné de bonne conduite incarcéré dans un établissement pénitentiaire ouvert et dont la libération conditionnelle est d'un an ou moins devra purger au moins un dixième de la période qu'il doit passer dans l'établissement pénitentiaire jusqu'à la date de sa libération conditionnelle afin de bénéficier de la mesure de libération conditionnelle. La période que le condamné passera dans l'établissement pénitentiaire ne pourra en aucun cas être inférieure à cinq jours. La partie d'un an de la peine d'un condamné de bonne conduite qui purge un dixième de la période qu'il doit passer dans un établissement pénitentiaire ouvert ou fermé en vue d'une libération conditionnelle peut être purgée dans la communauté en appliquant la mesure de libération conditionnelle. Aucune modification n'a été apportée concernant la période de libération conditionnelle d'un an.
LES DISPOSITIONS D'EXÉCUTION SONT EN COURS À LA MAISONLa loi élargit le champ d'application des peines d'exécution spéciales et introduit une réglementation relative à l'exécution à domicile. À la demande du condamné, le juge d'exécution peut décider qu'une peine totale de trois ans ou moins pour les crimes intentionnels et de cinq ans ou moins pour les crimes par négligence, à l'exclusion du meurtre par négligence, soit purgée dans les établissements pénitentiaires le week-end, avec une entrée à 19h00 chaque vendredi et une sortie à la même heure le dimanche ; et la nuit, avec une entrée à 19h00 tous les jours sauf le week-end et une sortie à 7h00 le lendemain. La méthode d'exécution peut également être appliquée en semaine par l'établissement pénitentiaire, à condition que la durée soit la même, en fonction de la vie professionnelle et de la situation familiale du condamné, ainsi que de l'organisation et du fonctionnement des établissements pénitentiaires. Le juge d'exécution peut décider que les peines de trois ans pour les femmes, les enfants ou les personnes de plus de 65 ans, de quatre ans pour les personnes de plus de 70 ans, de cinq ans pour les personnes de plus de 75 ans et de six ans ou moins pour les personnes de plus de 80 ans seront purgées à domicile. À l'exception des personnes condamnées à la réclusion criminelle à perpétuité aggravée, des personnes condamnées à une peine d'emprisonnement ou dont l'amende a été convertie en peine d'emprisonnement pendant l'exécution, les personnes jugées incapables de poursuivre leur vie seules dans les conditions de l'établissement pénitentiaire en raison d'une maladie grave ou d'un handicap auquel elles sont exposées, conformément à la procédure prévue par la disposition pertinente, et qui ne présentent pas de danger grave et concret pour la sécurité publique, peuvent être condamnées par le juge d'exécution à purger leur peine à domicile. Les condamnés qui ne remplissent pas certaines obligations relatives à la mise en œuvre de la probation ne pourront pas bénéficier de procédures d'exécution spéciales.
DHA
Rédacteur en chef : Centre de presse
İstanbul Gazetesi